Belle chronique, sensible, à rendre fou. Merci.

docu avec angle intéressant d'autant qu'il aurait été facile de tomber dans le recit dramatique a charge en tournant dans un des multiples établissements ou l'ambiance n'est pas sans rappeler Midnight express.
Dans la France du "tout va mal" c'est bien d'essayer de montrer ce qui marche de temps en temps sans pour autant se voiler la face.

Tiens, étonnant cette diffusion juste avant un mouvement de grève de la fonction publique et donc du personnel hospitalier... Mais de quoi se plaignent-ils donc ?

Bonjour
Le sujet du jour n'étant pas très animé…
je reviens sur ce petit reportage qui filme ce que l'on n'a guère vu dans les médias à la botte, et a été masqué par la sortie sur le mot Bordel.
Je pense que le mépris et le lacrymaje des élus était d'un ordre bien supérieur encore.

Que lis-je? Comment, en 2017 un établissement psychiatrique en France où les patients sont respectés et bien soignés? C'est tout à fait inadmissible à l'heure où tous les coûts doivent être réduits, les personnels harassés et les malades recevoir le minimum de soins.
Merci à M6 d'avoir montré du doigt cet abcès indigne du service public.

Merci Daniel Schneidermann de cet article.
Il y a bientôt la sortie du film (du moins à Strasbourg) de Raymond Depardon "12 jours"
mais il y a à tous les coins de rue ces gens que les hôpitaux psychiatriques ne peuvent recueillir faute de place et qui parce qu'ils ne sont pas dangereux sont jetés dans la rue et viennent étoffer la cohorte des sans abris
il y a aussi ces malades mentaux gentillets qui ont plus de chance et vont grossir les rangs des résidents dans les maisons de retraite.

Digression à peine : Ce matin le spécialiste de France Info de la propagande en condensé pour la société ultralibérale faisait un commentaire marqué du sceau de l'évidence - pour ceux qui partagent sa vision :
dans toute l'Europe, à la suite de la Catalogne, les régions riches vont demander leur indépendance, ou autonomie, car elles en ont marre de payer pour les régions pauvres qui ne "veulent" pas faire les réformes nécessaires. L'égoïsme devient le maître mot et se justifie économiquement parlant sans prendre conscience de la force de la rétro-réaction en chaîne.

Une copine récemment hospitalisée à la suite d'une TS a été, hélas, traitée avec beaucoup moins de respect: valise défaite devant la personne (très gênée) qui l'avait amenée, confiscation de son portable, mise en pyjama avec confiscation de ses vêtements de ville, visites interdites, non transmission des messages de sympathie envoyés par moi (et probablement par d'autres), impossibilité de contact avec le psychologue de secteur (du même secteur) qui la suit habituellement, mise sous médocs+++ et autres gentillesses.

N'empêche: une très belle charte des droits du malade trône en bonne place dans le CMP où elle est suivie. J'ai eu l'occasion de montrer très ironiquement cette charte de façade au psychiatre de ce CMP, qui n'avait pas l'air de s'en soucier, faute peut être d'espérer y pouvoir quelque chose.

Bonjour
Etonnant que Zone Interdite ait filmé en ce sens.
Généralement, pour eux, tout ce qui est public est à rejeter catégoriquement et il manque dans la description, les malades dit "radicalisés" qui font peur à la bonne société.

Forcément ça fait drôle de faire un documentaire qui les trains qui arrivent à l'heure, mais ça montre aussi que le personnel et le système peuvent être à la hauteur et comme disait un autre intervenant, pour le pire finalement la fiction c'est bien aussi.

A propos de dangers sociaux, une question me taraude : Sarkozy et Fillon pourront-ils faire gnouf commun ?

Entre réalité et fiction (une autorisation de filmer dans un établissement "modèle" entraîne forcément à travestissement de la réalité), j'ai préféré revoir Blade Runner ...

J'aurai aimé qu'ils trainent leurs caméras dans l'hopital psy de Privas...