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Le banquier de Terra Nova contre les "lanceurs d'alerte autoproclamés"
Terra Nova aux mains des financiers ? On savait déjà que le cercle de réflexion proche du Parti socialiste était hermétique aux critiques sur les choix économiques du gouvernement – comme nous le révélions ici – mais on ignorait que ce think tank dit progressiste était un repaire de banquiers influents. Dans une enquête parue dans Charlie Hebdo cette semaine, le journaliste Laurent Léger révèle la mise au placard d'une note sur les paradis fiscaux ainsi que les appétits des cols blancs qui sévissent à Terra Nova.
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Derniers commentaires
Ce n'est tout de même pas une surprise ! Si Terra Nova était de gauche (même si je ne sais plus très bien ce que ce mot peut recouvrir !), ça se saurait.
La qualification de think tank est souvent, pour ne pas dire toujours, une escroquerie intellectuelle.
Ces prétendus "clubs de réflexion" (oui, il existe un équivalent français pour ceux qui souhaitent défendre encore notre belle langue) sont en fait des structures militantes ou de lobbyisme qui préfèrent avancer masquer : leurs membres se présentent toujours comme des "experts indépendants".
Alors que leur expertise se limite généralement à la production d'un diplôme d'enseignement supérieur et/ou d'articles dans des revues non scientifiques (sans comité de lecture) ; tandis que leur indépendance se résume à un dogmatisme, souvent à toutes épreuves.
L'origine de leur financement et leur réseau relationnel permettent également de comprendre quels intérêts ils défendent.
Ces prétendus "clubs de réflexion" (oui, il existe un équivalent français pour ceux qui souhaitent défendre encore notre belle langue) sont en fait des structures militantes ou de lobbyisme qui préfèrent avancer masquer : leurs membres se présentent toujours comme des "experts indépendants".
Alors que leur expertise se limite généralement à la production d'un diplôme d'enseignement supérieur et/ou d'articles dans des revues non scientifiques (sans comité de lecture) ; tandis que leur indépendance se résume à un dogmatisme, souvent à toutes épreuves.
L'origine de leur financement et leur réseau relationnel permettent également de comprendre quels intérêts ils défendent.
en fait le grave était avant : que le gouvernement adopte comme étant en liaison avec le parti socialiste Terra Nova qui était hors et supporté, toléré par une petite frange - que ce soient une petite moitié du parti en prenant les hollandistes, les strausskaniens et un peu du ventre qui imposent leurs idées
ai baissé ls bras le soir de la primaire - heureusement qu'il y a l'UMP pour me consoler
ai baissé ls bras le soir de la primaire - heureusement qu'il y a l'UMP pour me consoler
Think tank. C’est mignon comme nom. Ça vous a un petit air de claquer au vent et de filer vers le large comme un voilier de l’America’s Cup.
Think, il paraît que ça veut dire penser. Tank, c’est déjà plus ambigu. Soit c’est un réservoir, soit c’est un char d’assaut (ou Dassault ?).
D’abord, l’option réservoir. Think Tank, ce serait donc un grand bassin ou les pensées frétillent en attendant que le pécheur (accent aigu) les attrape. Pêche miraculeuse façon nouveau testament et qui va transformer l’eau en pots de vin, multiplier les petits pains dans la gueule et j’en passe. En plus, un grand bassin nommé Terre-Neuve…ça doit regorger de morues !
Ensuite, l’option char d’assaut. Think Tank c’est alors la pensée combattante qui écrase tout sur son passage et ouvre la voie aux fantassins de la liberté d’entreprendre, quitte à massacrer quelques vieilleries du passé comme un système social à peu près acceptable. Mais à la guerre comme à la guerre, n’est ce pas ?
Mais c’est pas tout. Think est une curiosité anglo-saxonne dont la phonétique est pleine de mystères pour un descendant de nos ancêtres les gaulois et de quelques autres. Think devient alors Sink. Sink c’est au choix l’évier, ou couler.
Alors là, c’est le bouillon. Pas le bouillon de culture, le bouillon de la tempête dans un verre d’eau ou le bouillon du Titanic qui vient de caresser un iceberg.
En ce qui concerne Terra Nova, je pense que les trois options sont à retenir. Je pense que c’est également vrai pour beaucoup, beaucoup de ces « cercles de réflexion* » qui prolifèrent comme les champignons sur les arbres mourants. Ils prennent beaucoup mais d’eux, il n’y a pas grand-chose à prendre ni à apprendre.
C’était la note optimiste de fin damnée.
* cercle de réflexion. C’est pas un peu pléonastique tout ça ?
Think, il paraît que ça veut dire penser. Tank, c’est déjà plus ambigu. Soit c’est un réservoir, soit c’est un char d’assaut (ou Dassault ?).
D’abord, l’option réservoir. Think Tank, ce serait donc un grand bassin ou les pensées frétillent en attendant que le pécheur (accent aigu) les attrape. Pêche miraculeuse façon nouveau testament et qui va transformer l’eau en pots de vin, multiplier les petits pains dans la gueule et j’en passe. En plus, un grand bassin nommé Terre-Neuve…ça doit regorger de morues !
Ensuite, l’option char d’assaut. Think Tank c’est alors la pensée combattante qui écrase tout sur son passage et ouvre la voie aux fantassins de la liberté d’entreprendre, quitte à massacrer quelques vieilleries du passé comme un système social à peu près acceptable. Mais à la guerre comme à la guerre, n’est ce pas ?
Mais c’est pas tout. Think est une curiosité anglo-saxonne dont la phonétique est pleine de mystères pour un descendant de nos ancêtres les gaulois et de quelques autres. Think devient alors Sink. Sink c’est au choix l’évier, ou couler.
Alors là, c’est le bouillon. Pas le bouillon de culture, le bouillon de la tempête dans un verre d’eau ou le bouillon du Titanic qui vient de caresser un iceberg.
En ce qui concerne Terra Nova, je pense que les trois options sont à retenir. Je pense que c’est également vrai pour beaucoup, beaucoup de ces « cercles de réflexion* » qui prolifèrent comme les champignons sur les arbres mourants. Ils prennent beaucoup mais d’eux, il n’y a pas grand-chose à prendre ni à apprendre.
C’était la note optimiste de fin damnée.
* cercle de réflexion. C’est pas un peu pléonastique tout ça ?
C'est dans ce chaudron que mitonnent les "réformes" régressives de demain !
Bonjour
De quoi ne plus se faire d'illusion lorsque les médiacrates et les oligarques enfonceront une fois de plus le coin en affirmant que le PS est de gauche.
A gauche certes mais en tournant le dos et en roulant à droite.
De quoi ne plus se faire d'illusion lorsque les médiacrates et les oligarques enfonceront une fois de plus le coin en affirmant que le PS est de gauche.
A gauche certes mais en tournant le dos et en roulant à droite.
Curieux : on trouve deux fois l'expression - pourtant désuète - "cols blancs" dans l'article. Donc Terra Nova en serait infesté, à la différence d'autres think tanks où les "cols bleus" seraient majoritaires ? Dommage qu'Anne-Sophie ne cite pas ces repaires d'ouvriers qu'on aimerait connaître.
Tiens, j'ai envie de mettre lien ici:
Qui veut tuer Mediapart ?
Il y a trois ans, le PS écrivait ceci:
"Le Parti socialiste juge extrêmement grave les attaques injurieuses dont les journalistes de Mediapart font aujourd'hui l'objet, tout particulièrement de la part de membres du gouvernement. Le PS "leur demande instamment de respecter l'indépendance des médias et la liberté d'expression", "fondements de notre démocratie républicaine".
"En diffamant gravement les journalistes qui, avec beaucoup de professionnalisme, participent à la rédaction de Mediapart, la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy tente de faire diversion à défaut de pouvoir répondre sur le fond aux faits révélés depuis trois semaines par cet organe de presse en ligne".
"Mediapart, comme les autres médias, ne fait que son travail d'information qu'une décision de justice vient de considérer comme légitime et d'intérêt public", juge le PS qui "apporte son soutien à l'ensemble des médias attaqués par le gouvernement et l'UMP".
On va bien voir prochainement si c'était un sketch comme le discours du Bourget de François Hollande.
Qui veut tuer Mediapart ?
Il y a trois ans, le PS écrivait ceci:
"Le Parti socialiste juge extrêmement grave les attaques injurieuses dont les journalistes de Mediapart font aujourd'hui l'objet, tout particulièrement de la part de membres du gouvernement. Le PS "leur demande instamment de respecter l'indépendance des médias et la liberté d'expression", "fondements de notre démocratie républicaine".
"En diffamant gravement les journalistes qui, avec beaucoup de professionnalisme, participent à la rédaction de Mediapart, la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy tente de faire diversion à défaut de pouvoir répondre sur le fond aux faits révélés depuis trois semaines par cet organe de presse en ligne".
"Mediapart, comme les autres médias, ne fait que son travail d'information qu'une décision de justice vient de considérer comme légitime et d'intérêt public", juge le PS qui "apporte son soutien à l'ensemble des médias attaqués par le gouvernement et l'UMP".
On va bien voir prochainement si c'était un sketch comme le discours du Bourget de François Hollande.
Je me régale en pensant qu'il existe une presse à scandale dont la définition par Hannezo doit être particulièrement neutre et objective même. J'en ai des frissons en lisant ASI, pour dire. Nos maîtres sont vraiment des ordures. Et Juliette dans tout ça, elle ne serait pas charentaise, tant qu'à faire ? (pardon les Charentais) Quelque chose me dit que parler vrai peut vous coûter très très cher.
Sacrés lanceurs d'alerte, tout ça pour se faire mousser dans la presse à scandale ! Il est temps d'oublier ces foutriquets-là ; ouf, 2014 sera l'année du renouveau maintenant.
Sacrés lanceurs d'alerte, tout ça pour se faire mousser dans la presse à scandale ! Il est temps d'oublier ces foutriquets-là ; ouf, 2014 sera l'année du renouveau maintenant.
"Ernest et Young", vous êtes sûre, Anne-Sophie ?
S'il y avait un Nénesse dans le monde de l'audit, ça se saurait ;-)
S'il y avait un Nénesse dans le monde de l'audit, ça se saurait ;-)
Si on voulait la preuve que CH a quand même un peu changé depuis le départ honteux de Val, la voilà avec l’article de Léger qui charcle un monsieur charclant les lanceurs d’alerte genre Denis Robert (« laisser n’importe quel lanceur d’alerte autoproclamé vendre des relevés bancaires » )
Nouvel article ici, au sujet de quelqu'un que n'aurait jamais voulu rencontrer un Hanezo :
http://harmoniques-nuances.blogspot.fr/2013/12/il-na-rencontre-personne-meconte-de-noel.html
Nouvel article ici, au sujet de quelqu'un que n'aurait jamais voulu rencontrer un Hanezo :
http://harmoniques-nuances.blogspot.fr/2013/12/il-na-rencontre-personne-meconte-de-noel.html
"pratique qui consiste à passer des grandes écoles publiques "
plutôt des administrations.
Aller d'une école publique à un entreprise privée c'est le lot de la majorité des étudiants...
plutôt des administrations.
Aller d'une école publique à un entreprise privée c'est le lot de la majorité des étudiants...
Merci Anne-Sophie.
Bon, heureusement que «mon véritable adversaire, c'est la finance» et que la courbe du chômage s’est inversée en une forme de non-inversion.
Bon, heureusement que «mon véritable adversaire, c'est la finance» et que la courbe du chômage s’est inversée en une forme de non-inversion.
Moi je propose un truc : le premier banquier qui est chopé à créer une société écran, même au 92ème niveau, on calcule le fric qu'il a volé au fisc et à tous les Français, et on lui applique le traitement qu'on fait à un voleur de banlieue. Parce que nous on paye plein pot, et c'est nous qu'il vole au bout du compte.
Voilà qui le ferait (peut-être) réfléchir.
Mais pour ce qui est de ces think tanks, Ces participants sont rétribués grassement dans leur vie professionnelle, et grassement financés par de grosses sociétés qui y ont de gros intérêts, ne serait-ce qu'idéologique, et ont les moyens de fournir des argumentations, des chiffres biaisés, en temps et en argent. Et ils sont d'énormes propagandistes du status quo libéral, et même des instruments de l'accroissement du pouvoir des libéraux.
En face, il y a les syndicats, certains penseurs de gauche, des associations de gens sans moyens, y compris de s'organiser : vous avez déjà essayé de trouver un endroit en région parisienne pour se réunir ?
On n'a aucune chance de se faire entendre.
Voilà qui le ferait (peut-être) réfléchir.
Mais pour ce qui est de ces think tanks, Ces participants sont rétribués grassement dans leur vie professionnelle, et grassement financés par de grosses sociétés qui y ont de gros intérêts, ne serait-ce qu'idéologique, et ont les moyens de fournir des argumentations, des chiffres biaisés, en temps et en argent. Et ils sont d'énormes propagandistes du status quo libéral, et même des instruments de l'accroissement du pouvoir des libéraux.
En face, il y a les syndicats, certains penseurs de gauche, des associations de gens sans moyens, y compris de s'organiser : vous avez déjà essayé de trouver un endroit en région parisienne pour se réunir ?
On n'a aucune chance de se faire entendre.
Voilà une élite intellectuelle enfin non coupée du réel. Se mettre les mains dans le cambouis, c'est ce que rechignent à faire d'ordinaire nos zélites. Le principe de réalité est là pour tempérer le principe de plaisir. Touillons bien le bébé dans l'eau du bain avant de les vider.
Il faut quoi pour ne pas être lanceur d'alerte auto-proclamé ? Être coopté ? Avoir un diplôme ? faire partie d'une troupe ? Avoir le label lanceur d'alerte responsable et durable ?
Ou c'est un gag ou j'ai pas compris.
Ou c'est un gag ou j'ai pas compris.