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James Dean, l'icône floue

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Juste concernant l'habillement de Dylan avec sa veste en daim. Il n'essaie pas d'imiter Dean du tout. Simplement comme l'explique très bien Suse Rotolo, Bob Dylan était complètement dingue de cette veste et il la mettait tout le temps. Elle explique que sa veste était en sale état et en plus elle puait. Mais bon, voilà, il se sentait bien avec. Si on fait un peu attention, on voit que tous les deux crèvent de froid (NY en Février sous la neige c'est pas de la tarte) et Dylan au contraire de sa chérie n'est pas trop couvert pour la saison. It takes a lot to laugh, it takes a train to cry....
http://www.buzz-photo.net/wp/wp-content/uploads/2012/06/%C2%ABMontgomery-Clift%C2%BB-1949.jpg
Tiens, Alain, association de pensées : je me doute que vous ne travaillez pas sur commande, mais si l'occasion se présente, ça ne me déplairait pas, un jour, un petit détour par Montgomery Clift.
(Petite recherche sommaire : Moteur de recherche pas super performant + moi pas du tout dégourdie = j'ai vu que vous l'aviez cité ici http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11295, mais il était question d'un générique)

Il me semble que pour qui est intéressé à la fois par l'interrogation sur l'humain, la photo et le cinéma, il cristallise quelque chose d'encore plus fin et peut-être même de plus révolutionnaire que James Dean lui-même. (qui, paraît-il, s'en est pas mal inspiré).
(il me semble qu'il y a matière à réflexion : sa place (chronologique) dans l'histoire du cinéma, son talent, l'évolution de son visage - trajectoire de vie personnelle tragique - et son stupéfiant regard)

J'dis ça en passant, si j'avais le talent, je le ferais moi-même :-)
Une mise à jour de la chronique…


… a été faite ce matin, à propos de la version peinturlurée de Gottfried Helnwein. Cliquez là.
L'occasion d'écouter ce vieux groupe de milliardaires westcoast https://www.youtube.com/watch?v=kphYyVm3XIg
J'adore cette photo, elle est symétrique, mais d'une façon très complexe. Elle flatte mon besoin d'harmonie visuelle.

Vous savez qu'il existe des oiseaux, des corvidés, du genre geai, pie, ou corbeaux, qui font des jardins/tableaux avec des pierres, des brindilles, avec une vraie perspective, tout cela pour séduire leur belle qui vient sous une tonnelle aménagée par le prétendant et s'arrêtent au seuil du jardin, admirent, et choisissent leur partenaire sexuel en jugeant le jardin. On les appelle des oiseaux jardiniers, et ils se servent de la perspective pour paraître plus grands.
Si on change l'ordonnancement , ils le reconstituent.
C'est extraordinaire pour des descendants de dinosaures, non ?
J'ai entendu ça dans une émission sur Inter, Sur les épaules de Darwin.
Et il y a des photos et des vidés ici
Entre "never dries it beautifies" et "your modern wonderland of time".

Je me demande si le peintre a eu accès à une autre photo de la série que celle au pied en l'air ou si il a eu envie de lui mettre le pied faisant trempette dans la flaque, pour copier un "je marche sur l'eau" de sa propre initiative? En plus James Dean n'a plus le ciel derrière sa tête, c'est moins bien.

Dans "Splendor in the grass" (La fièvre dans le sang) Warren Beatty joue James Dean jouant... C'est un film qui fiche le bourdon que James Dean aurait dû tourner je crois me rappeler. Il était "l'éternel adolescent" du cinéma même avant de mourir.
Chouette chro.
Merci Alain.
gamma
J'adore la dernière phrase de la chronique !
Je ne poste pas souvent, mais mon plaisir particulier est de savourer la chronique, puis je me nourris du forum, de ses liens drôles et instructifs, de ses musiques... et de ses débats pour le moins étonnants.
James Dean, une icône amer... icaine, comme seuls les Etats-Unis savent les construire.

Vous croyez qu'on aura bientôt des icônes chinoises quand ils auront conquis le monde ?
Lou Reed Walk on the wild side

Holly came from Miami, Fla
Hitchhiked her way across the USA.
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her leg and then he was she - she said:

Hey Babe, take a walk on the wild side,
Said hey honey, take a walk on the wild side.

Candy came from out on the island,
In the backroom she was everybodys darling,
But she never lost her head
Even when she was given head - she said

Hey Babe, take a walk on the wild side,
Said hey honey, take a walk on the wild side.
And the coloured girls go, doo dodoo

Little Joe never once gave it away,
Ev'rybody had to pay and pay.
A hustle here and a hustle there
New York city is no place where they said:

Hey Babe, take a walk on the wild side,
Said hey honey, take a walk on the wild side.

Sugar plum fairy came and hit the streets
Looking for soul food and a place to eat
Went to the Apollo, you should have seen him go go go - they said:

Hey Sugar, take a walk on the wild side,
Said hey honey, take a walk on the wild side.

Jackie is just speeding away,
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash, Valium would have helped that bash - she said:

Hey Sugar, take a walk on the wild side,
Said hey honey, take a walk on the wild side.
And the coloured girls go, doo dodoo
Tiens, ça me fait penser à une autre image, plus européenne, de célèbre marcheur sous la pluie:
http://25.media.tumblr.com/tumblr_lzrqlpohIb1qb1699o1_1280.jpg
Aller en ville un jour de pluie Raymond Queneau
On piétine la boue
En attendant le car
Le car est en retard
La colère qui bout.

Enfin, voici le car
Il fait gicler la boue
On voyage debout
Le car est en retard.

Ça sent le drap mouillé
La sueur qui s'évapore
Sur les vitres la buée
Ce moyen de transport

Nous amène à la ville
On s'y fait insulter
Des agents peu civils
Nous y mépriseraient

Si farauds du terroir
On leur un peu marchait
Sur leurs vastes panards
En allant au marché

Les garçons de café
Nous servent peu aimables
Ils n'ont pas de respect
Pour la terre labourable

La journée est finie
On rentre par le car
La boue toujours jaillit
Pressée par les chauffards

Voici notre village
Voici notre maison
Il pleut, il pleut, bergère
Rentre tes bleus moutons
walking in the street Bruce Springsteen

Oh Billy stares at Cherry in the hall
And walks out into the rain so blessed and tall
Standin' on the corner with a gun underneath his coat
Beneath the stars on the street
Oh on Lexington Avenue they stand
Velvet aces they case the promised land
Reachin' out across the hoods with both hands
Oh, tryin' to catch a ride

Tonight we're lovers in the cold
Running past the graveyards in the snow
Walking in the street with nowhere to go
And it's no, no, no

Oh and the getaway driver waits outside the store
He pulls away just as Billy runs out the door
Oh and Billy won't run anymore, no, no, no

Oh baby I can't lay the stars at your feet
Oh but I think we could take it all, just you and me
Oh come on, you'll see, there's a lot of room
For you baby, in this front seat

Tonight we're lovers on that road (in the snow)
Running past the graveyards in the snow
Walking in the street with nowhere to go
And it's oh, oh, oh

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