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"Inquiétante montée religieuse à la RATP" selon Le Parisien

Un simple encadré du Parisien a suscité une multitude de reprises aujourd’hui, de la revue de presse de Natacha Polony (Europe 1) à la plupart des sites de presse. En cause, "une multiplication d’incidents liés à la religion" dans les rangs de la RATP, selon le quotidien. Un constat nuancé par certains syndicalistes, dont celui cité par Le Parisien.

Derniers commentaires

si à E1 onappelait cela "l'humeur de Natacha" il n'y aurait rien à dire.[b

[/bCe n'est pas une revue de presse que tient Natacha Polony mais une tribune quotidienne alimentée par le montage habile de tout ce qui abonde dans son sens. Sans aucun souci journalistique le plus élèmentaire ni questionnement.
Elle retwitte, une accumulation de retwits sous l'oeil indifférent du rédacteur en chef.
En somme, circulez y'a rien à voir.
Lutter contre le racisme (combat mille fois légitime) ne doit pas empêcher de critiquer sévèrement le fait religieux quand il fait irruption de la sorte au travail, dans les relations sociales.

Au delà même du fait religieux il y a sur le plan des relations hommes / femmes des comportements inacceptables qui font se dresser les cheveux sur la tête.
Quand il s'agit de pointer le sexisme de l'homme blanc mâle CSP+, toujours forcément dominateur, ça se bouscule au portillon, y compris si les faits relevés sont tout à fait marginaux, et bien moins attentatoires à la dignité des femmes que ceux relevés dans l'article. Qu'un syndicaliste de la CFDT évoque des dérives graves ne fait même pas lever un sourcil.
Même pas un mot sur ce que ressent une femme à qui on ne veut pas serrer la main, dont on ne veut pas respecter les ordres, dont on ne souhaite pas conduire le bus.
Ce qui est triste ce n'est pas que Natacha Polony en parle, ou que l'info soit reprise par des organes de presse classés à droite.

Ce qui est triste c'est qu'elle ne soit pas discutée par la presse de gauche, qui laisse le combat pour l'égalité - notamment - à une droite dont les motivations sont différentes (racisme planqué pour certains évidemment). Ce faisant on abandonne complètement les femmes et les musulmans modérés (qui sont légion) dans leur volonté de vivre en harmonie avec les lois françaises et surtout en harmonie avec ses modes de vie (on claque la bise à son collègue, on lui serre la main, on travaille en bonne intelligence indépendamment du sexe de chacun).

Le drame est de rester paralysé sous prétexte que certaines organisations se servent de ces faits pour servir des causes non nobles.
Le discours de lutte contre l'islamophobie ressemble à s'y méprendre à de la lâcheté.
Il serait utile de rappeler que la CFDT est sans doute d'autant plus prompte à dénoncer les déviances islamistes qu'elle est issue du syndicalisme chrétien.
Entre religions, on apprécie mal la concurrence.
Je n'emploierais pas le terme de "valeur absolue", c'est mathématiquement faux...
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Valeur_absolue
En plus de la xénophobie, les propos sur le temps mis pour "rentrer à la RATP" témoigne de pratiques de népotisme (puisque l'argument est de dire que quand on a quelqu'un dans la famille qui y a travaillé, on doit pouvoir y être embauché en priorité...). C'est intéressant et il faudrait interroger aussi les syndicats là-dessus.

Quant aux questions de genre dans la société, et à leur déni ou absence de prise en compte y compris à l'école, l'article cité du Parisien sur le kamikaze de Drancy précise : "Adolescent, lui et ses copains étaient surnommés "la BAC musulmane" en référence aux lois qu'ils tentaient d'imposer dans le petit square, interdisant notamment aux garçons de fréquenter les filles."
Mais je n'ai pas entendu Hollande dire vouloir augmenter le budget de l'Education nationale pour permettre de travailler ces questions de genre, essentielles sur le terrain. Peut-être la ministre va-t-elle rouvrir le dossier du genre enseigné à l'école, au collège, au lycée ? On verra si les associations "catholiques" et la droite sont toujours sur la même ligne que les salafistes...

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