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Houellebecq, pour attaquer le sac de noeuds
Dans ces cas-là, d'abord décentrer le regard.
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Derniers commentaires
On dira ce qu'on voudra, mais moi ct'aprem, à Toulouse, j'ai voulu aller à la FNAC acheter le dernier Houellebecq.
J'vous dis pas la queue !!
150000 qu'y zon dit à la radio !
J'vous dis pas la queue !!
150000 qu'y zon dit à la radio !
Houellebecq, je le préfère de plus en plus en tant qu'acteur.
Cabu, Wolinski, Charb,Tignous tués, c'est incroyable, terrifiant, tellement triste, à pleurer. Je trouve particulièrement honteux que certains osent parler de déséquilibrés pour ne pas parler de terroristes (il me semble bien avoir entendu Demorand tenir de tels propos) l'acté était prémédité, organisé, planifié. Et ça arrive le jour de la sortie du livre de Houellebecq !
11 morts à Charlie-Hebdo.
Alors Yéza, contente ?
(Ajoutons également Zemmour et les zemmouroïdes)
Alors Yéza, contente ?
(Ajoutons également Zemmour et les zemmouroïdes)
Je comprend que mon 1er post ait été supprimé, les liens que j'avais posté sur des vidéos de Daesh étaient vraiment à gerber (décapitations à la chaîne genre "spectacle de rue" devant des enfants, femme pendue par les pieds et fouettée, etc.).
C'était juste quelques images pour illustrer la réalité de cet Islam qui veut conquérir le monde et de la vie qu'endurent là-bas ceux qui y dérogent, comme nous le dit cet article
d'un auteur qui en rentre.
Et malheureusement comme la dernière fois que j'ai traité de ce sujet, en bon cerveau malade de service, et où avait eu lieu les attaques des marchés de Noël, j'apprend cette fois à l'instant l'attaque au lance-roquette de Charlie Hebdo, "un carnage" ai-je entendu...
C'était juste quelques images pour illustrer la réalité de cet Islam qui veut conquérir le monde et de la vie qu'endurent là-bas ceux qui y dérogent, comme nous le dit cet article
d'un auteur qui en rentre.
Et malheureusement comme la dernière fois que j'ai traité de ce sujet, en bon cerveau malade de service, et où avait eu lieu les attaques des marchés de Noël, j'apprend cette fois à l'instant l'attaque au lance-roquette de Charlie Hebdo, "un carnage" ai-je entendu...
Imaginons :
Un écrivain reconnu publie un livre intitulé "Soumission". Il s'agit d'une fiction : en 2022, à l'élection présidentielle en France, est élu un président juif, grâce au soutien de la finance mondiale. Pour donner du corps à cette fiction, l'auteur va chercher chez Soral (et d'autres du même acabit, voire chez Drumont) les fantasmes antisémites les plus éculés.
Pensez-vous que cet auteur serait reçu comme le messie sur tous les plateaux de TV et de radio où on nous expliquerait qu'il s'agit là d'une fiction et qu'il ne faut pas y voir un geste politique? Encore moins - bien sûr - de la propagande antisémite!
Un écrivain reconnu publie un livre intitulé "Soumission". Il s'agit d'une fiction : en 2022, à l'élection présidentielle en France, est élu un président juif, grâce au soutien de la finance mondiale. Pour donner du corps à cette fiction, l'auteur va chercher chez Soral (et d'autres du même acabit, voire chez Drumont) les fantasmes antisémites les plus éculés.
Pensez-vous que cet auteur serait reçu comme le messie sur tous les plateaux de TV et de radio où on nous expliquerait qu'il s'agit là d'une fiction et qu'il ne faut pas y voir un geste politique? Encore moins - bien sûr - de la propagande antisémite!
Ouais ben j'ai lu les deux premiers bouquins de Houellebercq, ça m'a mis dans un état pas possible tellement tout cela était noir et cynique (A l'époque j'étais jeune informaticien célibataire et malchanceux en amour, imaginez ma gueule en lisant "Extension..."). Enfin bref. Un jour par hasard je suis tombé sur les papiers de Mona Chollet à ce sujet, et je suis passé à autre chose, se faire défoncer l'imaginaire, ça va un moment, mais ça fait pas avancer:
Mona et H
Extension...
.
Mona et H
Extension...
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Vous nous parlez de Cohen et de Pujadas pas de Houellebecq encore moins de ce qu’il a dit encore moins de ce qu’il écrit et ce depuis longtemps mais de ce qu’il devrait écrire.
Il en a dit des choses pourtant ; Entre autres il a dit à Cohen (et sans doute à Pujadas que je n’ai pas écouté) que la fin de la famille traditionnelle et de la religion ont défait les liens sociaux et spirituels.
Il le dit dans ses romans qui sont une longue lamentation sur la disparition de toutes formes de liens et transcendance. Les dégâts afférents qu’il décrit de son point de vue, de son sentiment.
De son point de vue : tout est là, les attaques contre Houellebecq ne sont que des attaques contre son point de vue, son ressenti c’est tout sauf de la critique littéraire.
Pujadas, Cohen et vous mêmes ne vous intéressez qu’à l’actualité ( Zemmour, Islamophobie , sexe, ….), donc en fait vous ne « lisez » pas vraiment.
Il en a dit des choses pourtant ; Entre autres il a dit à Cohen (et sans doute à Pujadas que je n’ai pas écouté) que la fin de la famille traditionnelle et de la religion ont défait les liens sociaux et spirituels.
Il le dit dans ses romans qui sont une longue lamentation sur la disparition de toutes formes de liens et transcendance. Les dégâts afférents qu’il décrit de son point de vue, de son sentiment.
De son point de vue : tout est là, les attaques contre Houellebecq ne sont que des attaques contre son point de vue, son ressenti c’est tout sauf de la critique littéraire.
Pujadas, Cohen et vous mêmes ne vous intéressez qu’à l’actualité ( Zemmour, Islamophobie , sexe, ….), donc en fait vous ne « lisez » pas vraiment.
Je n'ai pas vu les infos chez Pujadas hier, mais j'ai entendu ce matin chez Cohen. Et je n'aime pas l'idéologie de Cohen, mais il reste un bon journaliste, et d'après moi, il a su tirer quelque chose de son invité.
Je ne suis pas une fana de Houellebecq, je persiste à dire que c'est quelqu'un qui fait son beurre en plagiant la littérature fantastique et SF française des années 70. Il n'invente rien et il profite de sa notoriété pour éblouir les gogos.
Là il se lance dans la politique-fiction.
Je ne lirai pas ce bouquin, mais j'ai trouvé intéressant ce qu'il a dit, parce que ce mec n'a pas de convictions, il est seulement déboussolé, comme les personnages et les collectivités décrites dans ce roman. Et dans la plupart des autres, de toutes façons, et Lovecraft le premier.
Et il n'a pas tort dans le sens où il dit que tout peut arriver, jusqu'aux choses les plus improbables.
Justement parce que nous avons perdu les repères. Nous sommes incapables de comprendre ce que nous sommes, en tant que collectivité, à part se payer de mots, on n'y comprend rien.
Se payer de mots :
république : quel sens peut avoir ce mot lorsqu'un élu renie ses promesses de candidat (je ne parle pas que de Hollande) ?
démocratie : retour au mot république, retour au référendum de 2005 qui est passé malgré 55% de non
laïcité : manière de stigmatiser les musulmans, mais pas les catholiques, qui peuvent hurler comme ils veulent contre le mariage pour tous
identité : retour à un avant totalement fantasmé d'une France unique et culturellement homogénisée, qu'elle n'a jamais été.
Mais qui pourrait s'y retrouver dans ce sac de nœuds là ?
Comment être ensemble dans ces conditions, si nous nous mentons ainsi à nous-mêmes ?
Houellebecq est le mec qui a avalé toutes les couleuvres et qui est incapable, comme la plupart des gens, et il le reconnaît lui-même, de s'y retrouver, d'imaginer quelque chose d'autre.
Le temps des certitudes est passé.
Mais entre certitudes et incertitude totale, il y a l'adaptation à des situation délicates et difficiles, des prises de risque et des compromis, des échecs et des demi-succès, et le gris d'une démocratie où en définitive rien n'est satisfaisant mais tout finit par se faire au niveau du vivre-ensemble.
Et Houellebecq est incapable de l'imaginer autrement que comme une obligation qui viendrait d'en haut.
Et pauvre homme, qui doit prendre en compte la montée en puissance des femmes.
Le livre le dit. Ah les islamistes qui vont nous remettre les femmes à leur place.
Ah la religion : dieu le père au-dessus, les hommes, ses fils, en-dessous, et bien plus bas, les femmes.
Heummm
Je ne suis pas une fana de Houellebecq, je persiste à dire que c'est quelqu'un qui fait son beurre en plagiant la littérature fantastique et SF française des années 70. Il n'invente rien et il profite de sa notoriété pour éblouir les gogos.
Là il se lance dans la politique-fiction.
Je ne lirai pas ce bouquin, mais j'ai trouvé intéressant ce qu'il a dit, parce que ce mec n'a pas de convictions, il est seulement déboussolé, comme les personnages et les collectivités décrites dans ce roman. Et dans la plupart des autres, de toutes façons, et Lovecraft le premier.
Et il n'a pas tort dans le sens où il dit que tout peut arriver, jusqu'aux choses les plus improbables.
Justement parce que nous avons perdu les repères. Nous sommes incapables de comprendre ce que nous sommes, en tant que collectivité, à part se payer de mots, on n'y comprend rien.
Se payer de mots :
république : quel sens peut avoir ce mot lorsqu'un élu renie ses promesses de candidat (je ne parle pas que de Hollande) ?
démocratie : retour au mot république, retour au référendum de 2005 qui est passé malgré 55% de non
laïcité : manière de stigmatiser les musulmans, mais pas les catholiques, qui peuvent hurler comme ils veulent contre le mariage pour tous
identité : retour à un avant totalement fantasmé d'une France unique et culturellement homogénisée, qu'elle n'a jamais été.
Mais qui pourrait s'y retrouver dans ce sac de nœuds là ?
Comment être ensemble dans ces conditions, si nous nous mentons ainsi à nous-mêmes ?
Houellebecq est le mec qui a avalé toutes les couleuvres et qui est incapable, comme la plupart des gens, et il le reconnaît lui-même, de s'y retrouver, d'imaginer quelque chose d'autre.
Le temps des certitudes est passé.
Mais entre certitudes et incertitude totale, il y a l'adaptation à des situation délicates et difficiles, des prises de risque et des compromis, des échecs et des demi-succès, et le gris d'une démocratie où en définitive rien n'est satisfaisant mais tout finit par se faire au niveau du vivre-ensemble.
Et Houellebecq est incapable de l'imaginer autrement que comme une obligation qui viendrait d'en haut.
Et pauvre homme, qui doit prendre en compte la montée en puissance des femmes.
Le livre le dit. Ah les islamistes qui vont nous remettre les femmes à leur place.
Ah la religion : dieu le père au-dessus, les hommes, ses fils, en-dessous, et bien plus bas, les femmes.
Heummm
C'était un vrai plaisir d'entendre le désarroi de Cohen, il patinait en face de Houellebecq faute de prise. Il me tarde de lire son bouquin.
Il est courageux et malin d'aborder ce sujet sous forme de roman, ce qui lui laisse une plus grande liberté.
Il est courageux et malin d'aborder ce sujet sous forme de roman, ce qui lui laisse une plus grande liberté.
Houellebecq.
On dit qu'il ressemble physiquement de plus en plus à Céline.
Houellebecq.
Il avait le choix entre le génie de Céline et la crasse de Céline.
Il a choisi la crasse.
Pourquoi pas.
On dit qu'il ressemble physiquement de plus en plus à Céline.
Houellebecq.
Il avait le choix entre le génie de Céline et la crasse de Céline.
Il a choisi la crasse.
Pourquoi pas.
Très bon papier sur Libé Daniel, merci.
La grande victoire d'Houellebecq hier face à Pujadas, c'est que ce dernier parle d'un Etat islamique en France comme une probalité: "bon, ce ne sera pas pour tout de suite, mais...".
Et les deux bonhommes de deviser sur cette future réalité.
Puis Pujadas ne saisit pas que l'islam d'Etat d'Houellebecq s'apparente à l'Iran et non à Daech. Il ne fait pas de différence, tout se ressemble dans l'Islam au pouvoir pour Pujadas.
Et Pujadas sourit à Houellebecq. Il lui sourit durant tout l'entretien. Pujadas sourit comme Jacques Martin souriait aux petits candidats chanteurs, pour les rassurer, pour les encourager. Trop heureux d'avoir le bonhomme avant les autres. Il sourit aussi pour ne pas se prendre de scud de la part de l'auteur. Précaution inutile. Houellebecq est sage, il est rasé de près, il est ici pour séduire, un plateau de France 2 comme le dommaine d'extention des acheteurs de son bouquin.
Houellebecq est cool, il iradie. Pujadas ne le relance pas, ne lui objecte pas que la réalité de 2022 sera plus sûrement une Marine Le Pen au pouvoir.
Mais les faits ne pénètrent pas dans le monde de Pujadas. Pas maintenant ; j'ai Houllebecq sur le plateau.
Et les deux bonhommes de deviser sur cette future réalité.
Puis Pujadas ne saisit pas que l'islam d'Etat d'Houellebecq s'apparente à l'Iran et non à Daech. Il ne fait pas de différence, tout se ressemble dans l'Islam au pouvoir pour Pujadas.
Et Pujadas sourit à Houellebecq. Il lui sourit durant tout l'entretien. Pujadas sourit comme Jacques Martin souriait aux petits candidats chanteurs, pour les rassurer, pour les encourager. Trop heureux d'avoir le bonhomme avant les autres. Il sourit aussi pour ne pas se prendre de scud de la part de l'auteur. Précaution inutile. Houellebecq est sage, il est rasé de près, il est ici pour séduire, un plateau de France 2 comme le dommaine d'extention des acheteurs de son bouquin.
Houellebecq est cool, il iradie. Pujadas ne le relance pas, ne lui objecte pas que la réalité de 2022 sera plus sûrement une Marine Le Pen au pouvoir.
Mais les faits ne pénètrent pas dans le monde de Pujadas. Pas maintenant ; j'ai Houllebecq sur le plateau.
Je n'ai jamais lu une ligne de ce welbec, et c'est pas ce ramdam qui me fera changer d'attitude. Mais j'ai surpris de sa part une intéressante réflexion qui va à l'encontre de ce que dit l'honorable forumeur moyen: pour lui, l'antisémitisme n'a strictement rien à voir avec le racisme, tout comme le conspirationnisme avec le biologisme. Comme quoi, un littérateur fumeux peut être conceptuellement plus rigoureux que d'aucuns que je n'aurai-pas-la-cruauté-de-nommer-rici.
Pour un sac de noeuds...c'est vipère au poing...
Pourquoi tu recules, viens, viens que je t'inocule le venin subtil qui rampera et fera de ton cerveau une pujadascohenisation conciliante et soumise répandant la peur dans ce nid de crabes effervescent.
Si je suis encore là, je lirai cet écrivain dans 15 ans voir s'il est passé dans la catégorie classique et non pantin de plateau.
Pourquoi tu recules, viens, viens que je t'inocule le venin subtil qui rampera et fera de ton cerveau une pujadascohenisation conciliante et soumise répandant la peur dans ce nid de crabes effervescent.
Si je suis encore là, je lirai cet écrivain dans 15 ans voir s'il est passé dans la catégorie classique et non pantin de plateau.
Le moment le plus pertinent de la Matinale de France-Inter aujourd'hui était sans doute la chronique de Nicole Ferroni, à ré-écouter ici (pas encore en ligne à c't'heure, mais ça ne saurait tarder)
Du mordant, sur le thème de la prophétie autoréalisatrice
Et pendant que j'y suis, écoutez aussi le professeur Rollin, ça fait du bien !
Du mordant, sur le thème de la prophétie autoréalisatrice
Et pendant que j'y suis, écoutez aussi le professeur Rollin, ça fait du bien !
Merci Daniel. Houellebecq, on attend de l'avoir lu, si on y arrive , pour en penser quelque chose. Là, et moins que jamais, prendre les propos convenus d'un Pujadas ou d'un Cohen pour parole d'évangile et je pèse mes mots.
J'avais cru comprendre que M. P. Cohen se refusait à inviter des " cerveaux malades "
Par ailleurs, d'éminents journalistes semblent considérer M. Houellebecq comme un grand écrivain. J'ai beau relire, je ne vois pas pourquoi ... plutôt un bon commerçant ...
Par ailleurs, d'éminents journalistes semblent considérer M. Houellebecq comme un grand écrivain. J'ai beau relire, je ne vois pas pourquoi ... plutôt un bon commerçant ...