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Feu la grande politique numérique, culturelle et médiatique de Hollande ?
A l'ombre de la campagne de François Hollande, un grand projet de remise à plat de la politique culturelle avait mûri dans l'entourage d'Aurélie Filippetti, la nouvelle ministre de la Culture. Ambitieux, voire utopique, ce plan était notamment porté par Juan Branco, un jeune militant très engagé dans la lutte contre Hadopi. Las, le candidat Hollande n'y a manifestement pas prêté attention, et Filippetti n'a pas retenu Branco dans son cabinet. Le militant a dévoilé aujourd'hui à Mediapart le projet "d'acte II de l'exception culturelle" qu'il aurait aimé voir aboutir.
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Derniers commentaires
ah Mediapart a son "petit" scoop, contre la gauche - pas bien méchant.
Cependant, ma préférée du gouernement c'est précisément Filipetti, encore une sincèrement naïve, à mon avis elle va perdre aux régionales et ainsi exit la sympathique Aurélie....sans remous. Exactement le cas de Juppé dans le 1er gouvernement Sarko....
Cependant, ma préférée du gouernement c'est précisément Filipetti, encore une sincèrement naïve, à mon avis elle va perdre aux régionales et ainsi exit la sympathique Aurélie....sans remous. Exactement le cas de Juppé dans le 1er gouvernement Sarko....
Je crois qu'il faudrait d'abord un grand débat sur la place et la nécessité de la culture dans la société.
J'entends par là que le numérique ne représente au final qu'une assez petite fraction de ce que peut être la culture (pensons théâtre, peinture, sculptures, artisanat pour commencer) et que souvent, le numérique n'est qu'accessoire à la culture (photo et télévision par exemple).
On ne parle que du numérique parce que la musique et le cinéma s'y sont inféodés, et qu'Hadopi ne fait que tenter de préserver les investissements des majors, sans se préoccuper de la diffusion de la culture. Il n'est que coïncidence je présume que ces milieux soient presque totalement neutralisés par ailleurs dans leur promotion (des chanteurs et musiciens ou acteurs ne peuvent se produitre que sur scène et n'auront jamais un contrat juteux assurant leur promotion pour les aider à trouver leur public. En parallèle, ceux déjà signés sont survendus et forment une culture générale populaire davantage liée au plus petit dénominateur commun qu'à la recherche de l'excellence ou bien seulement de la nouveauté) et qu'il soit extrêmement difficile d'y pénétrer (on peut parler de corporatisme). Hadopi ne prend pas en compte les intermittents du spectacle ni même le talent et ne promeut rien. Le seul motivateur est l'argent.
Et il faut voir la genèse de ce qui a poussé à ce qui est nommé le piratage, comprenez la libre circulation des oeuvres permettant sa plus grande diffusion. Il n'y a rien de différent aujourd'hui qu'à s'être refilé des cassettes jadis, ni même à s'être fabriqué des compilations de ce qui passait à la radio ou à la télé sans acheter le produit (oui, on parle de produit culturel aujourd'hui, toujours dans une logique de vente, pardon, de consommation). Etait-ce illégal alors qu'on en avait la possibilité? C'est un retour à ceci que prône le conseiller d'Aurélie Filipetti.
Quand le numérique a fait son apparition, si vous vouliez par exemple remplacer votre walkman cassé, vous ne trouviez plus que des discman et des disques vierges, puis des dvd. Ensuite, il n'y en avait presque plus, ils coûtaient 10 fois plus cher, par contre, il y avait un essor formidable des mp3 abordables, à remplir exclusivement d'un contenu dématérialisé.
Tout ça pour dire qu'il y a eu une obsolescence programmée des matériels supportant les contenus, avec la bénédiction des majors qui ne s'en sont pris d'ailleurs qu'aux consommateurs, jamais aux entreprises faisant d'énormes bénéfices sur leur dos. Pire, ils s'y sont adaptés. Quant au contenu mis en ligne gratuitement par les pirates, au départ, il ne s'agissait d'ailleurs que de protester contre les prix prohibitifs, je me souviens que les cd de charité ou à moins de 20 euros étaient alors exclus. La réponse des majors à l'époque a été de dire qu'ils ne pouvaient pas les réduire.
D'ailleurs, ce système a perduré et s'est développé sur la demande des consommateurs, puisque certaines oeuvres sont toujours introuvables en magasins (ce qui rejoint l'idée de neutralisation du marché), ou ne sont pas traduites pour les films et séries, ou ne sont même pas diffusées alors qu'on a les moyens de savoir qu'elles existent, internet et génération Erasmus aidant.
Bref, cette pratique a encore de long jours devant elle tant que la question ne sera pas abordée dans son ensemble.
J'entends par là que le numérique ne représente au final qu'une assez petite fraction de ce que peut être la culture (pensons théâtre, peinture, sculptures, artisanat pour commencer) et que souvent, le numérique n'est qu'accessoire à la culture (photo et télévision par exemple).
On ne parle que du numérique parce que la musique et le cinéma s'y sont inféodés, et qu'Hadopi ne fait que tenter de préserver les investissements des majors, sans se préoccuper de la diffusion de la culture. Il n'est que coïncidence je présume que ces milieux soient presque totalement neutralisés par ailleurs dans leur promotion (des chanteurs et musiciens ou acteurs ne peuvent se produitre que sur scène et n'auront jamais un contrat juteux assurant leur promotion pour les aider à trouver leur public. En parallèle, ceux déjà signés sont survendus et forment une culture générale populaire davantage liée au plus petit dénominateur commun qu'à la recherche de l'excellence ou bien seulement de la nouveauté) et qu'il soit extrêmement difficile d'y pénétrer (on peut parler de corporatisme). Hadopi ne prend pas en compte les intermittents du spectacle ni même le talent et ne promeut rien. Le seul motivateur est l'argent.
Et il faut voir la genèse de ce qui a poussé à ce qui est nommé le piratage, comprenez la libre circulation des oeuvres permettant sa plus grande diffusion. Il n'y a rien de différent aujourd'hui qu'à s'être refilé des cassettes jadis, ni même à s'être fabriqué des compilations de ce qui passait à la radio ou à la télé sans acheter le produit (oui, on parle de produit culturel aujourd'hui, toujours dans une logique de vente, pardon, de consommation). Etait-ce illégal alors qu'on en avait la possibilité? C'est un retour à ceci que prône le conseiller d'Aurélie Filipetti.
Quand le numérique a fait son apparition, si vous vouliez par exemple remplacer votre walkman cassé, vous ne trouviez plus que des discman et des disques vierges, puis des dvd. Ensuite, il n'y en avait presque plus, ils coûtaient 10 fois plus cher, par contre, il y avait un essor formidable des mp3 abordables, à remplir exclusivement d'un contenu dématérialisé.
Tout ça pour dire qu'il y a eu une obsolescence programmée des matériels supportant les contenus, avec la bénédiction des majors qui ne s'en sont pris d'ailleurs qu'aux consommateurs, jamais aux entreprises faisant d'énormes bénéfices sur leur dos. Pire, ils s'y sont adaptés. Quant au contenu mis en ligne gratuitement par les pirates, au départ, il ne s'agissait d'ailleurs que de protester contre les prix prohibitifs, je me souviens que les cd de charité ou à moins de 20 euros étaient alors exclus. La réponse des majors à l'époque a été de dire qu'ils ne pouvaient pas les réduire.
D'ailleurs, ce système a perduré et s'est développé sur la demande des consommateurs, puisque certaines oeuvres sont toujours introuvables en magasins (ce qui rejoint l'idée de neutralisation du marché), ou ne sont pas traduites pour les films et séries, ou ne sont même pas diffusées alors qu'on a les moyens de savoir qu'elles existent, internet et génération Erasmus aidant.
Bref, cette pratique a encore de long jours devant elle tant que la question ne sera pas abordée dans son ensemble.
Il y a quand même progrès (?):
En 1940:
"Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver."
En 2012:
Quand j'entends le mot culture, je sors mon tiroir-caisse...
En 1940:
"Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver."
En 2012:
Quand j'entends le mot culture, je sors mon tiroir-caisse...
Je suis considéré comme un pirate dans la mesure où je télécharge illégalement à peu près un film par jour. La plupart sont des films étrangers (99%) dont beaucoup ne sont pas distribués en France, ils sont en version originale et des passionnés les sous-titrent en français car le DVD d'origine ne contient pas de sous-titres français.
J'ai toujours été pour le partage gratuit et contre ces sites qui blindent leurs pages de pub' en échange d'un lien mais qui les a aidé à fleurir ? Les mêmes qui ont attaqué Napster, Limewire, Edonkey/Emule et maintenant les réseaux Torrent, et qui ne comprennent pas qu'à ce petit jeu ils auront toujours un coup de retard parce qu'une technologie remplace l'autre...
Donner des gages à ce vieux lobby de l'industrie du divertissement peut-être payant à court terme en terme électoral mais n'aura aucun effet à moyen/long terme. Hollande n'a fait que louvoyer sur ce sujet durant la campagne, la conclusion en queue de poisson n'en est que l'épilogue logique.
J'ai toujours été pour le partage gratuit et contre ces sites qui blindent leurs pages de pub' en échange d'un lien mais qui les a aidé à fleurir ? Les mêmes qui ont attaqué Napster, Limewire, Edonkey/Emule et maintenant les réseaux Torrent, et qui ne comprennent pas qu'à ce petit jeu ils auront toujours un coup de retard parce qu'une technologie remplace l'autre...
Donner des gages à ce vieux lobby de l'industrie du divertissement peut-être payant à court terme en terme électoral mais n'aura aucun effet à moyen/long terme. Hollande n'a fait que louvoyer sur ce sujet durant la campagne, la conclusion en queue de poisson n'en est que l'épilogue logique.
Voilà exactement pourquoi je ne voterai pas PS au 1er tour de dimanche, s'il y avait besoin d'une raison
cet article va me faire repenser mon vte aux législative le changement c'est surement pas pour demain il va falloir en terme de culture faire fissa!!
'On avait eu vent de ce texte, mais Manuel Valls (le porte-parole du candidat) nous avait donné l'assurance qu'il n'existait pas.» Il n’y est plus question de supprimer la loi Hadopi, comme François Hollande le soutenait encore en janvier, mais seulement de la «repenser»."
Branco explique alors que ses initiatives ont été contrées par un autre cercle de conseillers, un "shadow pôle culture". "Officiellement, il ne s’agit que d’un comité de soutien du candidat, rattaché à Manuel Valls, avec Pierre Bergé, Jérôme Clément et la conseillère en communication de Valérie Trierweiler, Nathalie Mercier" (ex-Euro-RSCG...)'
Tiens, tiens, Euro-RSCG toujours dans les coulisses du pouvoir et de l'Elysée. Je ne savais pas que VT avait une conseillère en communication. Qui paie la conseillère de VT ? De qui relève son salaire au cours de ces derniers mois ? Des frais de campagne remboursés par les contribuables ?
C'est vrai après tout, la concubine de FH, qui, une "journaliste" qui dit "travailler" et se prétend être "indépendante" vis-à-vis de :
(a) la fonction et profession de FH
(b) de l'argent des autres/du Trésor public
Cela démontre que :
1. Ils peuvent faire confiance à Valls
2. Aucun changement substantiel
3. c'était bien la peine de critiquer l'ancienne présidence sur sa gestion et dire "Moi, je..."
La vérité se trouve toujours dans les actions, et non pas dans les paroles.
Comme le chantait Dalida : 'Paroles, paroles, paroles...encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots...Des mots faciles, des mots fragiles, c'était trop beau. Des mots magiques, des mots tactiques qui sonnent faux. Oui, tellement faux...'
Branco explique alors que ses initiatives ont été contrées par un autre cercle de conseillers, un "shadow pôle culture". "Officiellement, il ne s’agit que d’un comité de soutien du candidat, rattaché à Manuel Valls, avec Pierre Bergé, Jérôme Clément et la conseillère en communication de Valérie Trierweiler, Nathalie Mercier" (ex-Euro-RSCG...)'
Tiens, tiens, Euro-RSCG toujours dans les coulisses du pouvoir et de l'Elysée. Je ne savais pas que VT avait une conseillère en communication. Qui paie la conseillère de VT ? De qui relève son salaire au cours de ces derniers mois ? Des frais de campagne remboursés par les contribuables ?
C'est vrai après tout, la concubine de FH, qui, une "journaliste" qui dit "travailler" et se prétend être "indépendante" vis-à-vis de :
(a) la fonction et profession de FH
(b) de l'argent des autres/du Trésor public
Cela démontre que :
1. Ils peuvent faire confiance à Valls
2. Aucun changement substantiel
3. c'était bien la peine de critiquer l'ancienne présidence sur sa gestion et dire "Moi, je..."
La vérité se trouve toujours dans les actions, et non pas dans les paroles.
Comme le chantait Dalida : 'Paroles, paroles, paroles...encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots...Des mots faciles, des mots fragiles, c'était trop beau. Des mots magiques, des mots tactiques qui sonnent faux. Oui, tellement faux...'
[quote=Dan Israel]Au-delà de ce noble intérêt, souhaite-t-il se venger, parce qu'il n'a pas été intégré au ministère de la Culture, alors que Pierre Lescure, qui n'est pas un farouche adversaire d'Hadopi, sera chargé d'organiser la concertation sur le sujet (nous en parlions en détail ici) ? "Evidemment, ça sera lu comme ça", rétorque Branco.
On appelle ça de l'open source ;)
Mais ça aurait été encore mieux de faire du libre : ceux qui veulent proposent leur participation, sont intégrés au projet en fonction des possibilités (qui doivent être les plus larges possible) et le résultat est ouvert et utilisable librement...
Manifestement, le jour où une idée sera considérée comme étant plus utile si elle est largement diffusée n'est pas encore venu !
On appelle ça de l'open source ;)
Mais ça aurait été encore mieux de faire du libre : ceux qui veulent proposent leur participation, sont intégrés au projet en fonction des possibilités (qui doivent être les plus larges possible) et le résultat est ouvert et utilisable librement...
Manifestement, le jour où une idée sera considérée comme étant plus utile si elle est largement diffusée n'est pas encore venu !
Bergé, Clément, Lescure... s'ils tombent en enfance il y a rajeunissement... quant à la parité on attendra !
Ben vous vous attendiez à quoi ?
La politique autrement, c'est chez EELV et le PG qu'on la trouve (outre le NPA, mais bon le refus d'aller au pouvoir, ça a ses limites aussi
Allez zou Juan et les autres on s'engage en politique pour la vraie gauche de changement !
La politique autrement, c'est chez EELV et le PG qu'on la trouve (outre le NPA, mais bon le refus d'aller au pouvoir, ça a ses limites aussi
Allez zou Juan et les autres on s'engage en politique pour la vraie gauche de changement !
Comment? un article de fond sur le nouveau gouvernement ? Pincez-moi ! Je rêve !
Mozart est à gauche, Wagner est à droite. Ingres est à droite, Manet est à gauche. Hitler est à droite, Blum est à gauche Plantu est au centre.