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Extrême droite à Bruxelles : conférence de presse ou meeting ?

Lors de la conférence de presse de présentations du groupe d'extrême droite au Parlement européen "Identité et démocratie", les députés de ce groupe ont applaudi les interventions de leurs chefs de file. Cette attitude, contraire au règlement du Parlement, a poussé le correspondant de Sud-Ouest à intervenir.

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Petites choses vraiment très importantes, un peu comme l'obligation de se mettre debout aux conférences de presse de l'Aube Dorée. Les mouvements fascistes aiment récupérer les discours libertaires et démocratiques, et, de façon générale, retourner c(...)

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tout y est dit


La manière dont Collard et ses acolytes obstruent l'intervention de ce courageux journaliste (honte aux autres qui s'ils n'en avaient pas le courage auraient au moins dû avoir celui de quitter la (...)

Il eut été mieux de parler de "tradition totalitaire" plutôt que de "tradition stalinienne" qui n'est pas très a propos pour l'extrême-droite...


Au passage, extraits de "La doctrine du fascisme" par Mussolini où il récupère les termes de "liberté" et (...)

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Applaudir, quand c' est pas permis, c' est anti-démocratique...Je ne peux qu' applaudir à cette affirmation: mais bon, c' est vrai je suis pas, vraiment, un fan de la démocrassie!

Il eut été mieux de parler de "tradition totalitaire" plutôt que de "tradition stalinienne" qui n'est pas très a propos pour l'extrême-droite...


Au passage, extraits de "La doctrine du fascisme" par Mussolini où il récupère les termes de "liberté" et de "démocratie" en n'hésitant pas à toutes les contradictions :


"si la liberté doit être l’attribut de l’homme réel, et non du fantoche abstrait auquel pensait le libéralisme individualiste, le fascisme est pour la liberté. Il est pour la seule liberté qui puisse être chose sérieuse, la liberté de l’État et de l’individu dans l’État. En effet, pour le fasciste, tout est dans l’État, et rien d’humain ni de spirituel n’existe et a fortiori n’a de valeur, en dehors de l’État.

En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l’État fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple. 

(...)

Le fascisme est par là opposé à la démocratie qui assimile le peuple au plus grand nombre d’individus et le rabaisse à ce niveau. Il est cependant la forme la plus pure de la démocratie. Du moins, si le peuple est conçu, ainsi qu’il doit l’être, sous l’aspect qualificatif et non quantitatif, s’il signifie l’idée la plus puissante parce que la plus morale, la plus cohérente, la plus vraie qui s’incarne dans le peuple comme conscience et volonté d’un petit nombre ou même d’un seul, tel un idéal qui tend à se réaliser dans la conscience et dans la volonté de tous : de tous ceux qui, en vertu de la nature ou de l’histoire, forment ethniquement une nation, suivent la même ligne de développement et de formation spirituelle, ont une seule et même conscience et une seule volonté."


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tout y est dit


La manière dont Collard et ses acolytes obstruent l'intervention de ce courageux journaliste (honte aux autres qui s'ils n'en avaient pas le courage auraient au moins dû avoir celui de quitter la salle) est aussi symptomatique du fascisme :

demander plusieurs fois de suite au journaliste de donner son nom alors que celui ci l'a clairement donné et que Collard se trouvait derrière lui est une tactique non seulement d'obstruction mais aussi d'intimidation mafieuse directe


Ils se prévalent de la démocratie comme Trump mais détruisent toutes les règles


L'heure est des plus graves. 

A la radio française on surnomme le PP parti populaire espagnol de parti du centre alors qu'il s'agit d'un parti franquiste qui pour gagner les élections comme celle de Madrid vient de s'unir à Vox, le parti d'extrême droite

C'est peut-être pas le scandale du siècle ! Ce qui peut expliquer le désintérêt des médias français pour ce non-événement. 

Petites choses vraiment très importantes, un peu comme l'obligation de se mettre debout aux conférences de presse de l'Aube Dorée. Les mouvements fascistes aiment récupérer les discours libertaires et démocratiques, et, de façon générale, retourner comme des chaussettes les arguments antifascistes en se les appliquant à eux-mêmes comme minorités oppressées, mais dans la pratique ce sont des petites choses comme ça qui trahissent leur frisson de plaisir pour tous les systèmes totalitaires, leurs valeurs et leurs modes de fonctionnement.


Ce sont précisément ces réflexes qui ne doivent jamais être occultés, jamais traités comme anodins. C'est à travers ces fissures-là qu'on reconnait la nature de ces partis. Ils méritent leurs stigmates, ils portent toujours les mêmes spécificités depuis les années 30, et qu'elles se manifestent à "petite échelle" ne doit pas en faire des détails folkloriques. Elles attendent de pouvoir se manifester à une échelle qui n'a rien de très drôle.     

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