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Commentaires

Comment dit-on "indémerdable" en allemand ?

Ceux qui doivent avoir besoin d'un décodeur, en ce moment, ce sont les Allemands.

Derniers commentaires

Merci Jeannot pour votre post.
Il faut effectivement absolument ce débat, c'est la seule façon de barrer la route du front national.
Au passage, intéressant glissement sémantique des médias qui appellent les groupes d'extrême droite dans les manifs anti mariage pour tous : l'ultra droite. Il y a maintenant l'extrême droite dédiabolisée qui parade sur le même char que l'UMP et l'ultra droite infréquentable.
"on pouvait comprendre que Hollande n'était pas fâché du dérapage socialiste."
Juste un truc sur l'article de DS:
La phrase ci-dessus est entre "guillemets" parce que je cite DS.
Les deux premiers alinéas de l'article de DS fourmillent, de même, de guillemets. Mais quand il écrit dérapage socialiste, il ne met pas de guillemets alors qu'il cite la Une de Libération (l'organe principal des réseaux rocardiens qui ne conçoit pas qu'il puisse y avoir des socialistes au sein du PS). J'en conclut donc que DS pense aussi que le PS a dérapé.
Alors je voudrais dire à mon néanmoins cher Daniel, que le document du PS que j'ai sous les yeux fait 42 pages et qu'il prépare la future Convention sur l'Europe et ouvre donc le débat politique (non ce n'est pas un gros mot).
Il y a 30 discours, que je n'ai pas tous lus, mais dont certains sont de haut niveau.
Loin d'être un dérapage, c'est un débat nécessaire sur les politiques d'austérité en Europe et sur le rôle joué par l'Allemagne d'Angela Merkel.
Quant à la résolution du Conseil national qui conclut ce document, elle cite les "droites" ou les "conservateurs" européens sans mentionner l'Allemagne ou Merkel. Ce document du Conseil national a été adopté par 98 voix. 32 ont voté contre et 14 se sont abstenus.
On retrouve pratiquement inchangé le rapport de force établit au sein du PS en 2008 autour de Martine Aubry. Ici 68% de POUR et 24% de CONTRE (sans doute les rocardiens avec M Valls comme chef de file et quelques barons entourés de leurs fidèles.
Et bien que ces derniers aient Libération et le Nouvel Obs pour leur servir la soupe médiatique, leur influence au sein du Parti reste égale voire sans doute de plus en plus contestée.
Je ne pense pas une seconde que les Allemands se posent des questions.

Ils savent exactement ce qu'il en est. Hollande cherche à faire pression mais comme il se prend pour un petit malin, il le fait de façon détournée.

Et pourquoi se poseraient-ils des questions, les Allemands ? Lorsque les traités européens ont été signés, l'Allemagne a tout gagné ! Parce qu'elle avait une monnaie forte, et que c'était à la mode, le Mark allemand est devenu l'euro européen et le mark fort est devenu l'euro fort.

L'euro est notre monnaie, disait la propagande. Non ! Elle est celle de l'Allemagne. La politique de l'euro fort profite à l'Allemagne.
Et les forts n'ont pas de questions à se poser. Ils sont conservateurs par excellence puisque la situation leur profite.

Le problème, c'est que les gouvernants des pays autres que l'Allemagne voient évidemment le problème qui devient de plus en plus évident, mais ça remet en cause leurs propres décisions. Et également le fait qu'ils n'ont jamais respecté le processus démocratique pour y arriver.
Et ça, personne ne peut le reconnaître, ce serait se dédire totalement, et se remettre en cause de manière fondamentale.

Les Allemands, eux, et spécialement l'opinion allemande, en général, n'a pas conscience du problème, ils ne sont pas économistes.
Et en fait, cette opinion, elle ne voit qu'une seule chose, elle aide les pays du sud et c'est un puits sans fonds, qui coûte de plus en plus d'argent.
Les autorités allemandes ne peuvent pas admettre non plus que c'est la politique de l'euro fort qui alimente la crise et provoque la récession en Europe du sud.

En gros, l'Europe est comme une barque où se trouvent les pays européens. L'Allemagne, les Pays Bas, les pays scandinaves et l'Autriche écopent à l'avant, et doivent le faire de plus en plus rapidement pour compenser l'enfoncement de l'embarcation dans la mer d'euros.
A l'arrière, les pays du Sud tentent de se raccrocher pour éviter de tomber dans la poupe qui est carrément immergée.

Au milieu, la France est paralysée par ses propres mensonges, et tente de dire aux Allemands qu'il est inutile d'écoper à la proue, il vaut mieux écoper à la poupe, et faire baisser l'euro, et non pas balancer l'argent à la mer, comme dans le tonneau des Danaïdes.

C'est pas près de s'arranger...
Pourquoi cette chronique de DS me fait-elle penser à Coluche?
Je crois que M. Shneidermann dit simplement que M.Mélenchon commence à jouer à l'intérieur du cadre.
Bonjour

Comme le soulignait fort justement, le talentueux Nicolas Beytout sur l'antenne de France Inter, dont on peut se féliciter qu'elle accueille à nouveau de grands politiques comme Alain Juppé, est-il vraiment nécessaire d'insulter nos voisins allemands alors que la France aurait bien besoin d'un partenaire ambitieux comme l'Allemagne ?
Ce pays qui s'est relevé d'une période douloureuse après quelques années d'un régime politique discutable malgré de saines options économiques devrait constituer un modèle indiscutable pour nos dirigeants.
En Allemagne, les partenaires économiques négocient, font avancer le pays et l'économie dans la bonne direction sans sclérose ni idéologie marxisante rétrograde comme en France.
J'aurai tenté "unscheissbar" mais mon allemand est trop lointain
Moi, ce que j'ai beaucoup aimé ce matin, c'est l'édito du maître des lieux pour Libé sur...? Le cirque mélenchonien, bien sûr ! On y avait eu droit sur @SI ici et (ainsi que sur Rue89), il fallait bien remettre une petite pièce chez Libé. L'originalité est que ce matin, ce n'est plus un chef de secte d'adorateurs de l'idole, c'est juste du mélenchonisme télévisuel, un gimmick, propre à mettre une Saint-Cricq au bord des larmes ! Diantre !
Quelle violence !
Quatremer qui parle de traquer jusqu'au fond des chiottes une apprentie journaliste par contre, c'est fin, léger, spirituel, et pas mélenchonien... Circulez, y a rien à écrire.
Si "Le Ravin dans l'Elbsandstein" (1822-23) de Caspar David Friedrich évoquait bien un gouffre, ce n'était pas celui qui séparerait aujourd'hui la France de l'Allemagne mais plutôt (?) celui ouvert devant l'Europe par le tremblement de terre de la Révolution Française.
Pas compris Juppé, ce matin sur France Inter: il s'indigne, lourdement et à plusieurs reprises, du mot "confrontation". Puis il dit que Sarko, tout en reconnaissant qu'il pouvait y avoir "conflit"... (bla-bla-bla).

Donc, on a le droit de parler de "conflit", mais pas de "confrontation". Va falloir que j'achète un nouveau dico, le mien est manifestement obsolescent.
De là, pour les Allemands, à en déduire que le pouvoir français est ventriloque, et que Hollande fait dire par le PS ce qu'il ne peut dire lui-même, il n'y a qu'un pas, que ces esprits rationnels franchiront peut-être.

C'est tout le problème de Hollande. Il est flou, timide, hésitant, inconstant, inconsistant.
24 % d'opinions favorables, c'est encore un bon chiffre pour un ectoplasme.
Depuis hier, et le sondage magique, lesmédias nous vendent le nouveau gouvernement d'union nationale comme la solution à tous nos problème. La preuve? D'autres gouvernements l'ont fait.
Une dream-team, où l'on prendrait les meilleurs de chaque camps, comme dit Fabius. En tout cas, Bayrou est prêt. Et pourquoi pas Louis Gallois. Un Français sur deux verrait bien Marine Lepen, mais celle ci ne veut pas gouverner avec les socialistes...
Cette suprématie économique est bâtie sur la souffrance du petit peuple allemand.Elle n'est pas difficile à entendre.Peut-être les prochaines élections enverront la dame et ses copains cultiver leur jardin et ceux qui en Europe la critiquent aujourd'hui seront considérés comme des sauveurs.Hollande pourra alors "se découvrir".
et pourquoi voudriez-vous démerder quoi que ce soit?

pour que les girouettes changent d'orientation, il suffit juste d'attendre que le vent souffle un peut plus fort.
"Si près de soixante-dix ans après la capitulation allemande"

Vous-même n'avez pas pensé à prendre plutôt pour référence le traité franco-allemand qui, symbolique supplémentaire, vient de passer son demi-siècle (22 janvier 1963).
Cela se traduit par un pléonasme : "idéologie aveugle". Expression dont la syntaxe est invariable quelles que soient les langues.

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