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Commentaires

A Proglio, l'information reconnaissante

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@ DS
[quote=DS]nous sommes donc amenés à considérer pour vraie, l'idée que EDF se prépare, en effet, à abandonner la technologie EPR (même si, lecture faite, le titre semble légèrement survendeur par rapport au contenu de l'article, en tout cas pour le non-spécialiste que je suis)

Une précision, de la part d'un "insider" (à mon petit niveau au sein d'AREVA) : ce qui me semble très surprenant, et qui pourrait expliquer la réaction d'EDF (mais n'est pas évoqué dans l'article), c'est que l'information concernant le développement d'un nouveau réacteur conçu sur la base d'ATMEA était considérée jusqu'ici comme "sensible". Et pour cause : ATMEA est un réacteur développé en partenariat entre AREVA et Mitsubushi. Le fait qu'un autre modèle soit développé par AREVA, EDF et un exploitant chinois (CGNPC), très inspiré par ATMEA, pose de réelles questions sur les droits de propriété intellectuelle.
("Tout est dans la rupture chez François Hollande".... JF COPPE Fr2. il a oublié 2007, le povr...)
"Les socialos pro DSK"

Chez moi on appelle ça un oxymore !

Genre "obscure clarté" ou "silence assourdissant", quoi !
Je rebondis sur DSK et la reconnaissance, bien que ce ne soit pas le sujet principal, pour faire une proposition.

Il ressort des derniers évènements de Lille que DSK se faisait fournir les services de prostituées financés par des sociétés de BTP ou de téléphonie, qui ne fournissent rien pour rien, on le sait, et qui sont susceptibles de bénéficier de marchés publics. Donc envisager la corruption était très plausible.
Le proxénète belge, qui était dans le coup, a admis avoir eu le projet de le faire chanter.

Donc DSK, qui était pressenti pour devenir président de la république française, prètait le flanc à n'importe quel chantage à cause de ses pulsions irrépressibles. Poutine, M6, Obama, n'importe qui était en mesure de le manipuler et de forcer ses décisions, et le contrôler

Nous n'avons aucune idée de qui sera président de la république, mais DSK n'était pas une option envisageable, et nous n'en savions rien. Nous le pensions simplement libertin, et un peu lourd, en fait, sa dépendance au sexe le rendait infiniment vulnérable, ce qui était rédhibitoire pour un homme susceptible d'avoir autant de pouvoir sur nous et notre avenir.

De plus, si par hasard il avait été élu aux primaires socialistes, sa candidature actuelle serait plombée par cette affaire du Carlton, et nous serions sûrs d'avoir une présidence Sarkozy bis.

Personne ne saura ce qui s'est vraiment passé au Sofitel, malentendu, viol, relations sexuelles consenties pour lesquelles il y a eu regret ou désir de profiter de la situation, ou autre chose de plus complexe, mais quoi qui se soit passé, cela a écarté DSK de la présidence française.

Le fait que Nafissatou Diallo, la femme de ménage guinéenne immigrée aux Etats-Unis, soit entrée dans cette suite a changé notre vie à tous pour le meilleur.

Alors je propose que nous nous cotisions tous pour élever une statue à Nafissatou Diallo.

Les socialos pro DSK du site, JF Launay et ses amis, sont invités à verser le double de la cotisation générale.
Entre Proglio qui retire sa pub (à cause d'un article qui lui déplaît et qui n'aurait eu d'impact que dans les milieux informés) et Maître Leclerc qui annonce qu'il porte plainte (contre un article dont tous lémédias se sont fait l'écho), quel rapport ?
A priori, [large]aucun[/large].
Même si la plainte aboutit dans un mois, dans un an... elle ne mettra pas Le Figaro sur les rotules, elle est de plus, c'est le moins pour un avocat dans un état de droit, conforme à ce qu'on devrait connaître dans les litiges avec les moyens d'expression (ainsi, si certains groupes cathos se sentent diffamés par une pièce, ils l'attaquent en diffamation et pas à l'huile de vidange).
En revanche, la réaction de Proglio relève de la loi de la jungle, constitue un chantage brutal envers tous les organes de presse qui bénéficient de la pub EDF, et risque d'affaiblir "La Tribune".

Rien à voir donc, si ce n'est que quand DS voit les initiales fatales (les siennes + un K), il sort son fusil à tirer dans les Koins !
Grand est mon étonnement que ne soit pas encore salué l'esprit: goûté le sel de ce 9: 15. Le matinaute nous y donne deux exemples à méditer de ce que l'on appelle savamment "sérendipité" et plus couramment "effets pervers": à savoir opposés à ceux recherchés. Exemples à méditer car les dits "effets pervers" y font montre de leur vertueux côté. Ainsi, voulant occulter de fâcheuses révélations, le président d' EDF d'une part et les avocats français de DSK d'autre part (les américains se sont démontré autrement plus fins) ont obtenu au contraire que leur soit fait de la publicité. On ne pourrait que se féliciter de la "politique de Gribouille" (se jeter dans la rivière pour éviter la pluie) dont ils semblent témoigner, si elle se vérifiait. Mais il ne faut pas trop s'y fier...
Si les arrière-cuisines de deux rédactions de l'audiovisuel intéressent qqs uns d'entre vous... j'ai raconté mon passé
ICI de façon un peu brouillonne mon passé de grouillotte dans démédia. ;o)
Ca a toujours été comme ça... Me souviens qu'un chroniqueur économique s'était fait virer d'Europe N° 1 (quand j'y travaillais, entre 71 et 74) parce que ce qu'il avait dit dans une de ses chroniques avait fortement déplu à un des annonceurs de la régie publicitaire de la radio.
Dans la même radio, Georges Altschuller, le seul journaliste appelé par son nom de famille par le Général de Gaulle, envoyait ses futures questions à l'Elysée avant les conférences de presse présidentielles (à l'époque, c'était Pompidou).
On pourrait dire qu'avant, les journalistes étaient plus soumis au politique qu'aux milieux d'affaires...
Mais pas les publicitaires, et pas non plus les patrons de presse ;o)).
Ca m'a l'air d'être un sport typiquement français, cette soumission des journalistes "connus" aux divers pouvoirs en place... Ca doit être pour cette raison qu'en haut lieu, on les remercie en maintenant leur abattement fiscal ;o)) pendant qu'on supprime les autres, histoire de redresser l'économie publique.
Le lecteur moyen a bien saisi ,et depuis longtemps,que la presse est en entre les mains des puissants ,amis du pouvoir, même si bien sûr,il y a des exceptions.Le filtre est souvent visible...Le Figaro illustre assez bien cette main mise. Mais ça,c'est nouveau. Question: A qui appartient "la Tribune" ? Je n'oublie pas non plus que Proglio est un très proche de Sarkozy qui ne pense qu'à une chose ,Conserver ses pénates à l'Elysée.Autre question: Pourquoi EDF fait-elle de la pub ? Nos factures doivent-elles alimenter des dépenses de ce type ?L'eau et l'électricité devraient être gérées par le public.sans pub,sans tralala.
La Tribune, Charlie Hebdo, même combat ?
Monsieur Proglio ne se rend sans doute pas compte qu'il traite ainsi tous les journaux continuant à passer
ses pubs de larbins ... et qu'en conséquence il ne devrait plus trouver de support digne de ce nom
pour faire sa com.
En analyse de risque (méthode AMDEC), le risque le plus difficile à mesurer est la détectabilité, c'est à dire la possibilité ou pas de détecter si un risque existe, le risque ici de ne plus avoir d'information fiable, de ne plus savoir discerner le vrai du faux.

Craignons que les prochains communicateurs-consultants de M. Proglio ne lui conseillent de laisser dire et de sortir des contre-informations via internet, pour qu'à un certain point l'info ne soit plus distinguable de l'intox.

http://anthropia.blogg.org

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