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10 septembre : les médias peinent à traiter l'appel à "tout bloquer"

Cet été, les appels à se mobiliser ont fait le tour des réseaux sociaux et des médias : le 10 septembre, "blocage général". Mais à l'approche de la date, les rédactions semblent démunies pour qualifier et expliquer un "mouvement" encore insaisissable. Faute de mieux, beaucoup se tournent vers une comparaison familière : les Gilets jaunes.

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Les médias n'ont pas envie de rater le coche, mais ils n'ont pas envie de monter dedans, ni même de risquer aider à s'embarquer.

Ils sentent bien qu'il y a "un truc", "un truc" dont ils n'ont pas envie mais qui ne doit pas leur échapper.

Alors on joue (...)

Il me semble que Pascal Prout a laissé entendre qu'il s'agissait d'un moment gazeux..



La force potentielle de ce mouvement c'est :

1. qu'il n'émane pas des syndicats vus par certains comme des repoussoirs,

2. qu'il appelle à ne pas consommer à partir du 10 (sauf produits de premières nécessité), mais pas nécessairement à faire grève (et(...)

Derniers commentaires

Bah, s’ils ne savent pas encore quoi dire sur le comment, y z’ont qu’à enquêter un peu sur le pourquoi…

De toutes façons aucunes illusions, aujourd’hui comme hier les médias s’apprêtent à enfiler leur tenue de campagne pour dénigrer les mouvements sociaux en général et  celui du 10 septembre en particulier.

Le bloc bourgeois auquel ils appartiennent mènera une lutte féroce contre toutes remises en cause de l’ordre établi. Synonyme du maintien de leurs privilèges.


Pour rappel :


mouvement " apolitique " c'est comme "ni de droite, ni de gauche "


le site Ricochet a fait une chronologie du mouvement 

Deux jours travaillés non payés, un discret parfum de servage.

Il me semble que Pascal Prout a laissé entendre qu'il s'agissait d'un moment gazeux..



La force potentielle de ce mouvement c'est :

1. qu'il n'émane pas des syndicats vus par certains comme des repoussoirs,

2. qu'il appelle à ne pas consommer à partir du 10 (sauf produits de premières nécessité), mais pas nécessairement à faire grève (et donc perdre de l'argent),

3. qu'il n'appelle pas explicitement à manifester (pour éviter de s'en prendre plein la tronche comme les gilets jaunes.)


Et c'est tout ça qui le rend difficile à décrire et à anticiper. Après il y aura peut-être des appels à la grève générale et à manifester qui viendront de greffer, mais à la base c'est assez novateur comme mouvement.

Les médias n'ont pas envie de rater le coche, mais ils n'ont pas envie de monter dedans, ni même de risquer aider à s'embarquer.

Ils sentent bien qu'il y a "un truc", "un truc" dont ils n'ont pas envie mais qui ne doit pas leur échapper.

Alors on joue avec ce qu'ils savent faire : le vocabulaire.

En attendant mieux, "flou" et "nébuleux", c'est assez dévalorisant mais pas trop.

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