Un hymen, des morts, du sang, des larmes !
De l'obscénité médiatique
L’obscénité médiatique aura encore battu cette semaine ses propres records.
Depuis jeudi dernier, flashes, unes et débats nous balancent en pleine poire un hymen, ou son absence, et nous voici contraints de nous interroger sur « l’essentialité » de la qualité virginale (des filles, des filles seulement, comme si la virginité ne concernait pas aussi les garçons !), tripotant tous ensemble avec nos mots indiscrets cet hymen ensanglanté en son absence, et les broderies qu’on y peut faire.
L'hymen comme la mort se peuvent-ils regarder en face ?
Depuis des jours j’assiste absolument effarée à cette excitation répugnante de la presse : personne pour se dire que cette affaire-là ne regarde personne, sinon la justice, qui av...
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