"Je pense donc je suce" : vers un MeToo de l'art contemporain ?
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"Je pense donc je suce" : vers un MeToo de l'art contemporain ?

Le centre Pompidou de Metz a annoncé porter plainte, après que plusieurs oeuvres, dont L’origine du monde de Courbet, ont été tagués "MeToo" par l’artiste et performeuse Deborah de Robertis. La performeuse, qui a aussi dérobé une broderie “Je pense donc je suce” de la plasticienne Annette Messager, a par ailleurs mis en ligne une ancienne vidéo la représentant sur un lit avec le commissaire de l’exposition, Bernard Marcadé. Performance artistique provocatrice, ou amorce d’un MeToo dans le milieu de l’art contemporain ?

Un homme et une femme sur un lit. Le plus souvent, c’est Deborah de Robertis, performeuse, qui filme. Habillé, Bernard Marcadé, critique d'art et commissaire d’expositions, est allongé. Deborah ne passe la caméra à Bernard que pour se déshabiller elle-même. Pull, soutien-gorge. Et voilà, elle est nue en haut. Et peut-être aussi en bas. On ne le voit pas, mais il y a des indices. Lui : “Le ticket de métro, j’adore”.

En réalité, dans ce film titré “On ne sépare pas la femme de l’artiste”, se manifeste aussi un troisième personnage : sa voix off, à elle, plaquée sur les images après coup. C’est cette voix off, qui ouvre le film : “On en parle du mépris, quand des hommes te désirent parce que t’es jeune, t’as un gros cul et des yeux bleus en amande ?”

Un homme, une femme nue, un lit, le mépris : la référence godardienne va s’estomper lentement par la suite.

Voix off : “Et nous on devrait les aimer pour ce qu’ils sont ? On serait des salopes de les aimer pour ce qu’on nomme le pouvoir ?” La caméra zoome sur le visage de Bernard. Deborah, en voix directe, à Bernard. “Ca te plait d’être filmé ?” “Je m’en fous. C’est toi, donc ça me gêne pas”. “Quelqu’un d’autre pourrait te filmer dans ton lit ?” “Non” “Pourquoi tu m’accordes ce privilège ?” “Parce que…” La réponse reste en suspens, comme la plupart des réponses, pâteuses, de l'homme mûr. C'est la jeune femme qui mène le jeu.

Gros plan sur les seins de Deborah. Bernard, qui filme : “Ca c’est très René Magritte. La femme en morceaux, tu sais ?”  Voix off de Deborah : “Tu l’aimes, mon regard ? Pas mes yeux, mon regard. Et ma caméra, quand je la pointe sur toi, elle te fait toujours bander ?” Voix off encore : “Bernard, je me souviens de cette phrase. Après m’avoir pénétrée avec tes doigts, en plein milieu d’un parc public, tu m’as dit, Tu cherches de l’affection, toi ? Tu te trompais. Je cherchais rien. Pourquoi ce serait pas normal de vouloir se faire caresser le visage, après s’être fait pénétrer le sexe ? Qu’est-ce que le respect pour une artiste, sinon d’être désirée pour ce qu’on est ?” Lui : “J’aime bien faire l’amour habillé. La nudité je trouve pas ça très excitant. J’aime bien descendre une culotte.”

"il y a des yeux qui habitent ce sexe"

Voix off de Deborah. “J’ai accepté ce désir sans savoir que c’était de l’abus. Ces hommes qui ont glissé leurs doigts dans mon sexe. Moi je les ai vus. Il y a des yeux qui habitent ce sexe. Un regard. Il y a quelqu’un, là ! Y a quelqu’un”Lui :“J’ai tripatouillé, j’ai mis les mains partout, là où je pouvais entrer”Elle, en voix directe : “Y a des gens qui passaient devant nous”. Lui : “T’as remarqué que tu me plaisais”. Elle : “J’ai pensé que mon travail te plaisait”.  Elle insiste sur "mon travail". Lui :“T’as raison. Mais je fais pas de différence entre l’âme et le corps”.

Cruauté du contraste entre ses textes off à elle, très écrits, et ses pauvres répliques à lui. Lui : “J’ai envie que tu me suces. C’est la seule chose qui me fera bander”. Elle : “Et ça ça peut être dans le film ?” “Si tu veux”. Elle : “comment ça se fait que t’as peur de rien, je comprends pas”. Lui : “Vachement original, moi comme mec”. Il rit.

Elle : “Comment ça se fait que la caméra te fait pas peur ? J’ai jamais rencontré un homme aussi à l'aise devant une caméra. Le fait que j’enregistre, ça te pose pas de problème ?” Lui : “Ben si parce que tu peux t’en servir. Mais j’ai confiance en toi. Que tu t’en serves comme une sorte de document pour me faire chanter...” Manifestement, il ne croit pas à cette éventualité. Elle, implacable : “Parce que tu penses que je vais pas m’en servir ? Que je filme pour  mettre ça dans un tiroir ?” Lui : “Qu’est-ce que tu vas faire de ce putain de film ?” Elle : “C’est maintenant qu’il faut se dire les choses, parce que sinon moi je filme plus si ça sert à rien. Chaque fois que je filme c’est toujours pour quelque chose. Après, sur les conditions, je suis très flexible...” Elle, soulevant une hypothèse : "Si tu veux pas que je m'en serve, va falloir que je mette des bips". Lui : "C’est quoi les bites ?" Puis, comprenant :  "Qu’est-ce que j’ai pu dire par exemple ?". "Je sais pas, par exemple, j’ai envie que tu me suces, je mets un bip". Le film est diffusé sans bips.

"je pense donc je suce"

Lui : “Je flippe pas, mais bon. Je pensais que t’allais faire un montage avec plein d’autres gens. C’est vrai que si ça passe sur le net, etc..." Elle : “Enfin bon. Réfléchis bien, c’est le moment de me le dire”. Puis, alors que la caméra se déplace sur la broderie "Je pense donc je suce" de Annette Messager, lui : "en plus tu filmes les trucs de Louise Bourgeois et compagnie" "Ben quoi, je peux pas ?"

Commentaire final, en voix off : “Je les ai vus bander les uns après les autres, les professeurs d'art, les directeurs de musée, les critiques d'art, les galeristes. Ils utilisent leur savoir comme arme de séduction. Faudrait pas que t'espères davantage que leur sexe dans le tien. On dit que les femmes couchent pour réussir, j’ai jamais compris cette phrase. Dans le milieu de l’art on aime les jeunes artistes qui parlent de cul, encore plus quand elles sont libres. Ces féministes émancipées qui prennent en main leur sexualité, c’est plus chic que les putains. Et puis ça pense. Au début tu penses que ça les intéresse. Puis tu te rends compte que ça les excite. Moi je me suis dit OK ça me dérange pas que ça les excite. Vous m’avez pas violée, moi. Mais vous avez violé Deborah de Robertis l’artiste en pensant me baiser moi. Vous m’avez sous-estimée. Vous vous êtes piégés tout seuls. Vous n’êtes pas dignes d’être des directeurs de musée, des collectionneurs ou des critiques. Faut avoir un peu de courage pour ça”.

Si Deborah de Robertis, 40 ans, s’était contentée, le 6 mai 2024, au Centre Pompidou-Metz, dans une exposition intitulée Lacan, quand l'art rencontre la psychanalyse, de taguer MeToo sur la toile (protégée par une vitre) L’origine du monde de Courbet à la peinture effaçable ; si elle s'était contentée de taguer trois autres oeuvres, dont Genitalpanik, de la féministe autrichienne Vallie Export,  et...une photo d’elle-même ; si elle s’était contentée de voler dans la même exposition la broderie “Je pense donc je suce”, de l’artiste Annette Messager, propriété de Bernard Marcadé, celle-là même qu'elle avait filmée au-dessus du lit conjugal de Marcadé, sans doute sa performance ne serait restée qu’un attentat artistique parmi d’autres, mal distinguée dans le potage médiatique des jets de soupe écolos. D'autant que situé dans le prolongement direct de ses performances précédentes, énumérées en 2018 dans un numéro de l’émission de France 2 Stupéfiant :

Si elle s'était contentée de réitérer ses performances habituelles (voir aussi la chronique d'Alain Korkos sur la performance de Robertis devant l'Olympia de Manet), le musée aurait porté plainte. Elle aurait sans doute été condamnée. Mais cette fois, la performeuse a légendé longuement, avec des mots et des noms propres, ses performances visuelles. Simultanément au vol et aux tags, Deborah de Robertis a donc mis en ligne ce film de dix-sept minutes, tourné à une date dont elle n'est plus certaine, mais avant 2014, dans lequel elle apparaît avec Marcadé,  futur commissaire de l’exposition de Metz. Et toujours simultanément, elle a publié dans l’espace de blogs de Mediapart un texte (aujourd'hui supprimé par la plateforme) mettant en cause, pour abus sexuels sur elle, six personnalités nommément désignées du monde de l’art. Dont Marcadé.  "J’ai violé les musées, du musée d’Orsay au musée du Louvre jusqu’au centre Pompidou. Je les ai pénétré de force, sans consentement ni autorisation, pour revendiquer ma place dans l’histoire, y écrit-elle. La violence de mes mots n’est que le reflet de la vôtre. Exposer mon sexe m’a exposé sans filtre à la violence patriarcale qui sévit dans ce milieu.  Je ne sais plus, à force d’habitude, si vous êtes tous des agresseurs, des harceleurs ou des violeurs, mais vous êtes sans aucun doute des manipulateurs, des calculateurs, des prédateurs, des escrocs, des imposteurs et des censeurs !"

Enfin, elle a adressé au parquet de Paris, par courrier recommandé, un signalement pour faits d’abus sexuels sur sa personne. Vertige. Brouillard. Où est-on ? Dans une performance artistique, ou dans l’amorce historique d'un MeToo de l’art contemporain ?

"bernard a peut-être trouvé ça sulfureux"

La première fois que Deborah de Robertis rencontre Bernard Marcadé, elle est étudiante à l'école d'art Le Fresnoy, à Tourcoing. Lui est membre du jury. Elle vient de réaliser un film dans lequel elle a demandé à un acteur-réalisateur de pornos du producteur Marc Dorcel de s’exhiber dans un train. “Je filmais déjà des portraits d’hommes. Bernard a peut-être trouvé ça sulfureux”. Dans un autre de ses films d'étudiante, elle effectue un strip tease. "Le sujet était assez cru", témoigne son ancienne professeure Joëlle Tuerlinckx, dans Stupéfiant, qui consacre à cette bonne cliente une longue enquête en 2018.  

Marcadé se montre alors assez impressionné pour l’inviter “dans un lieu non professionnel”, raconte-t-elle aujourd’hui. “Il m'invite à Lille. Je pars du principe que c’est professionnel. Ma mère est contente. Je me dis que c’est un curateur indépendant qui a découvert des artistes transgressifs. Je le prends comme un entretien off”. Ce cadre informel, alors, n’étonne pas la jeune artiste : “Les hommes font du business en bouffant, dit-elle aujourd’hui. Dans le monde de l’art, les rapports hiérarchiques sont gommés. Pire que dans le cinéma. Ils ont pas de bureaux”.

Que s’est-il passé lors de ce rendez-vous ? Aucun des deux n’entre aujourd’hui dans les détails, que je ne demande d’ailleurs pas, les traces publiques étant en elles-mêmes assez éloquentes. Sans doute est-ce à ce jour-là que fait allusion Marcadé dans la vidéo, avec ce résumé : “J’ai mis les mains partout, là où je pouvais entrer”. S’il répète aujourd'hui qu’il ne “s’est rien passé” le jour de la vidéo, le critique d'art reconnaît volontiers un rapport sexuel consenti, lors de ce rendez-vous de Lille.

Avance rapide, dix ans et de nombreux "viols de  musée" plus tard. Apprenant le projet de l’exposition de Metz, Deborah de Robertis insiste pour qu’y soit exposée la photo du dévoilement de son "sexe politique" devant Courbet. "Au départ, nous ne l'avions pas sollicitée, explique au Point Marie-Laure Bernadac, co-commissaire de l’exposition, et épouse Marcadé. Mais lorsqu'elle a appris qu'elle ne figurerait pas dans l'exposition, elle a fait tout un scandale. Alors, plutôt qu'elle crie à la censure et se pose en victime, nous avons exposé son œuvre. Cela faisait sens…"  On peut faire plus chaleureux.

“J’ai écrit un carton circonstancié pour sa photo” souligne Bernard pour  démontrer toute sa considération, tout en refusant catégoriquement de porter un jugement de valeur artistique sur Deborah.  Succint, le carton en question rappelle simplement que "selon l'artiste, il y a un "trou" dans l'histoire de l'art, le point de vue absent de l'objet du regard. Dans sa peinture réaliste, le peintre montre des cuisses ouvertes, mais le sexe reste fermé. Je ne montre pas mon sexe, mais je dévoile ce qu'on ne voit pas dans le tableau, cet oeil enfoui qui au-delà de la chair répond à l'infini, l'origine de l'origine".

"en plan large, la taille d'un pois chiche"

Mais ce timide début de reconnaissance institutionnelle sous contrainte ne dissuade pas l'artiste de balancer, manière Balance ton porc, l’article et la vidéo. Avec cette vidéo, elle se défend aujourd'hui d’avoir provoqué sexuellement Marcadé. “Ce n'est pas une arme, ce n'est pas une vengeance. C'est le portrait d'un homme qui décide de se dévoiler tout seul". Tout seul peut-être, mais un peu aidé par le dispositif, non ? "Elle n’a rien de suggestif. Moi quand je me vois, je n'ai pas envie de moi”. Contrairement aux sommaires résumés médiatiques, assure-t-elle, ce n'est jamais son sexe qu'elle montre, -"en plan large, il a la taille d'un pois chiche.   Les hommes ont envie de le voir, mais ils ne l'ont pas vu. Tout ça part du regard patriarcal"- mais plutôt, éternel sujet, la censure institutionnelle (intervention des vigiles, du public, affolement, et au total sa propre exclusion de l'espace muséal légitime).

 Et de se revendiquer de la plasticienne américaine Andrea Fraser, autrice, dans une de ses expositions, de la captation d’un rapport sexuel tarifé sollicité auprès d’un riche collectionneur, en illustration d'une critique du marché de l'art contemporain. De fait, Deborah de Robertis est loin d’être la première performeuse à utiliser et mettre en scène son propre corps, dans toutes sortes de postures proclamatoires plus ou moins scabreuses et/ou douloureuses. Sollicitée par de Robertis de valider sa performance, l'Autrichienne Vallie Export -dont la photo, également taguée, n'était pas protégée par une plaque de verre- a froidement rappelé que "Chaque œuvre d'art a son propre langage, un langage autonome, dans lequel on ne peut intervenir sans le consentement de l'artiste. Si ce langage autonome est violé par une intervention non autorisée par l'artiste, l'autonomie de l'œuvre d'art est détruite".

Certaines grandes voix du féminisme défendent plus chaleureusement le travail de Deborah de Robertis, l'intégrant dans l'immémoriale tradition du nu artistique. "Le Titien ou Manet peignaient le corps nu d'une femme avec son regard face à nous, rappelle la philosophe féministe Geneviève Fraisse dans La suite de l'histoire, actrices, créatrices (Seuil, 2019) . Que se passe-t-il si ce corps nu qui nous regarde est vivant, et si ce corps nous montre son sexe ouvert comme Courbet ?"

"Haenel, Godrèche, deborah..."

"Son écriture m'a frappé, explique Fraisse. Pour moi, cette idée du corps qui regarde fait écho aux "Bijoux indiscrets", de Diderot (un anneau magique permet de faire parler les vulves des femmes, NDA). Je trouve très intéressant de l'inscrire dans l'histoire de l'art". Mais cette oeuvre peut-elle être aussi considérée comme un témoignage valide judiciairement, rattachable à MeToo ? "Ce qui s'est passé dans ses jeunes années, j'ai compris cet hiver que c'était devenu un trauma pour elle, répond Fraisse, qui entretient depuis dix ans un rapport d'amitié avec Deborah de Robertis. Adèle Haenel c'est un cri, Judith Godrèche c'est une écriture, Deborah se met en situation d'intervenir". Sans parler de ce que révèle l'épisode des crispations  dans les lieux de pouvoir.  "Le pouvoir intellectuel né sous Mitterrand s'acharne à conserver son pouvoir. Boutonnat s'accroche au CNC, Pivot a reçu six fois Matzneff..."

Vertige des mises en abyme et des correspondances, qu'on n'en finit pas de démêler dans l'OVNI Robertis. "Je pense donc je suce" : je couche parce que mon cerveau a décidé de jouer votre jeu hypocrite, avec mes règles à moi, mon corps à moi, et la forme que je choisirai de donner à mon acte. De fait, cette déflagration tags-texte- vidéo est peut-être, paradoxalement, la première représentation plastique post MeToo : une sorte de revenge porn soft par une jeune femme en position de puissance, jouant / violant le consentement d'un patriarcat abattu par sa propre concupiscence.

Abattu, vraiment ? Visiblement atteint, Bernard Marcadé commence au téléphone par renvoyer vers son avocate, mais finit par se fustiger, plus d'une heure durant, sur sa "naïveté totale, idiote" de l’époque. S'il n'a pas (encore ?) déposé plainte pour vol ou atteinte à la vie privée, Marcadé, en parfait archétype du situationniste soixante-huitard nostalgique du "interdit d'interdire", considèrerait comme “une défaite” de se réfugier aujourd’hui derrière “la loi” . “Je suis le boomer typique” diagnostique-t-il avec pertinence, entre deux rires tristement ironiques, les mêmes que dans la vidéo. Trop lucide pour ne pas voir qu'il tient le mauvais rôle dans ce Balance ton critique, ton curateur, ton collectionneur, le libertaire non repenti se vit-il pour autant comme un vieux mâle blanc tout aussi typique, amateur de chair fraîche ? Renvoyant à Hegel et à sa dialectique maître-esclave, il se verrait plutôt en maître devenu esclave. Est-on, selon lui, dans un MeToo muséal ? “Les comédiennes qui témoignent dans MeToo se plaignent d’avoir été manipulées. Deborah, elle, est une manipulatrice”.

Ceux qui rient le plus franchement de l'affaire, ce sont les réacs. "Malaise dans l'entre-soi de l'art contemporain", titre Boulevard Voltaire, moquant l'embarras des gaucho-transgressifs institutionnels victimes de l'effraction, tel qu'exprimé selon le site par Libé. "Salissez autant que faire se peut les œuvres anciennes, représentatives du patriarcat, mais pas touche aux copines ! Le milieu de l’art contemporain aime malmener l’idée qu’il se fait de la morale bourgeoise, mais là, c’est lui qui se fait bousculer : qu'il ne vienne pas pleurer sur son sort."


Le blog Obsessions est publié sous la seule responsabilité de Daniel Schneidermann, sans relecture préalable de la rédaction en chef d'Arrêt sur images.

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