Pédophilie, Chili, glycol
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Pédophilie, Chili, glycol

Les projecteurs éteints, la vie continue

, dans les "hot spots" de l'actualité. Voici trois informations du jour, qui ne feront sans doute pas les gros titres des 20 Heures. Aux Etats Unis, l'archidiocèse de Milwaukee (Wisconsin) "s'est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites". Selon l'archevêque, cela devrait lui permettre de remplir ses obligations "d'une manière juste et équitable", vis-à-vis de quelques unes des 200 victimes (des enfants sourds) d'un prêtre pédophile, entre les années 1950 et 1970. Selon des documents produits par le New York Times, plusieurs responsables du Vatican, dont l'actuel pape, alertés à l'époque, n'avaient rien entrepris pour mettre fin aux agissements du prêtre. Il n'est pas précisé si le Vatican pourrait se porter caution pour l'archidiocèse de Milwaukee.

Vous avez encore en tête l'émouvant feuilleton planétaire du sauvetage des 33 mineurs chiliens. Le président du Chili, Sebastian Pinera, les avait serrés dans ses bras à la sortie de la mine, devant les caméras du monde entier. Quatre mineurs mettent aujourd'hui en accusation le président chilien. Leurs indemnités d'arrêt de travail (équivalentes à leur ancien salaire) viennent d'être supprimées: ils avaient manqué des contrôles médicaux, en raison de fréquents voyages à l'étranger. Selon leur avocat, la véritable raison de cette radiation serait ailleurs: les autorités sanitaires ne souhaiteraient plus poursuivre la prise en charge psychologique des "33". Les rotations de psychiatres et de psychologues entre Santiago et Copiapo (700 kilomètres) reviendraient trop cher. Apparemment, à Copiapo (130 000 habitants) il n'y a ni psychiatres ni psychologues.

Enfin, la spéculation pourrait être à l'origine de la pénurie de produit de dégivrage, le Glycol, qui a semé la pagaille dans les aéroports français au cours des récents "épisodes neigeux". C'est Le Figaro qui l'écrit: "Les professionnels du secteur évoquent un marché tendu et une demande inédite de glycol. Il est également possible que ces derniers ne se soient pas précipités pour vendre du produit dans un contexte de spéculation". On se souvient que le ministre des Transports Mariani avait accusé la grève d'une usine d'être à l'origine de cette pénurie. Il s'est avéré ensuite que cette grève était peut-être, en effet, une cause indirecte de la pénurie, mais parmi d'autres (dont la spéculation, donc, apprend-on). C'est tout. Vous pouvez revenir aux débats du jour.

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