Ombres nazies sur le lanceur d'alerte du génocide ukrainien
Un jour de mars 1933, Gareth Jones, 28 ans, descend subrepticement du train qui relie Moscou à Kharkov. À pied, il s'enfonce seul dans l'hiver ukrainien, marchant le long de la voie ferrée pour ne pas se perdre dans l'immensité blanche. Et c'est ainsi, déjouant sa surveillance policière, que le jeune Gallois est le seul journaliste occidental à recueillir des témoignages directs terrifiants sur la famine en Ukraine. Orchestrée par Staline en représailles aux rébellions paysannes contre la collectivisation, elle fait plusieurs millions de victimes, cette famine que l'Histoire baptisera ensuite Holodomor ("génocide" en ukrainien).
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