Comme l’explique le chercheur Nabil Ennasri dans notre émission cette semaine, le mardi 30 mai, vers minuit, l’agence de presse qatari a publié un communiqué dans lequel l’émir du Qatar, Al-Thani, tirait à boulets rouges sur l’administration Trump, félicitait l’Iran, considérait le Hamas comme le représentant légitime du peuple palestinien, et jugeait les relations avec Israël excellentes. Or le communiqué est un faux. D’après le FBI, qui s’est rendu à Doha pour enquêter, le piratage aurait été exécuté par des Russes. Doit-on y voir le Kremlin derrière cette opération qui a conduit à la rupture diplomatique entre huit Etats – dont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis – et à une crise sans précédent dans les pays du Golfe ? Pas forcément, car ce peut être l’œuvre de mercenaires russes isolés, estime notre invité… qui n’écarte pas pour autant une déstabilisation d’origine saoudo-russe.
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