Poutou, "héros populaire" du débat à 11 (New York Times)
Brève

Poutou, "héros populaire" du débat à 11 (New York Times)

Philippe Poutou, le candidat qui "éclate la bulle politique française" :

c'est le New York Times qui le dit. Au lendemain du débat à onze, où Poutou a marqué les esprits avec son apostrophe à Marine Le Pen sur "l'immunité ouvrière", le quotidien américain est revenu sur le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), qui a laissé Le Pen "sans voix" et plaqué un "sourire glacial" sur les lèvres de Fillon.

L'article raconte en longueur les différents moments durant lesquels Poutou s'en est pris au candidat LR et à la candidate FN, les renvoyant dans leurs cordes en évoquant notamment les affaires dans lesquelles les deux sont empêtrés. "Monsieur Poutou n'avait pas l'intention d'ignorer [ces affaires]. A la place d'un costard, il portait un T-shirt blanc et était à peine rasé. Il a refusé de poser sur la photo de groupe au début [du débat]", décrit, avec beaucoup de détails, le journaliste. "Ça allait faire mal", ajoute-t-il. Et de saluer ce nouveau "héros populaire", ainsi que l' "efficacité" de son "langage brutal anti-corruption". "Deux jours après le débat-marathon de quatre heures avec les onze candidats à la présidentielle, le candidat froissé et sans espoir du NPA était salué comme le vainqueur incontesté par certains médias", écrit le New York Times.

Revenant sur l'après-débat, le quotidien a certes évoqué les critiques des éditorialistes de BFMTV, qui ont jugé Poutou "indigne" et "irrespectueux", mais aussi les réactions beaucoup plus positives dans la presse régionale, ou encore sur les réseaux sociaux.

Le journaliste est allé jusqu'à contacter le candidat, qui "profite de sa nouvelle célébrité". "Dans les rues, c'est très marquant. Les gens nous félicitent, nous remercient. On réalise qu'on a touché beaucoup de monde. C'est ce que les gens pensent, mais ces choses-là sont rarement dites à la face des hommes politiques", a déclaré Poutou au quotidien "dans une courte interview par téléphone".

Invité sur notre plateau cette semaine pour revenir sur le débat à onze, le candidat du NPA raconte: "On avait décidé de s'attaquer à cette question-là [des affaires], parce qu'au débat de TF1 [à cinq], ça n'avait été quasiment pas abordé." "Il y avait plein de gens qui attendaient ça", souligne Poutou, qui explique ne pas avoir préparé sa sortie, même s'il avait déjà utilisé l'expression "immunité ouvrière" dans un meeting. "Là c'est sorti parce que Le Pen me prend à parti. Elle me prend pas à parti, ça serait pas venu, sûrement".

L'occasion de voir notre émission : "Poutou : On ne fait pas partie de cette famille-là"

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