Twitter l'a d'ores et déjà surnommé le Fessée Gate. Ou comment une photo érotique de fessée s'est retrouvée sur le compte Twitter du ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve. Dimanche soir, peu avant 22h ce sont des utilisateurs du réseau social qui les premiers ont levé le lièvre, invitant à aller faire un petit tour sur le compte du ministre.

Qu'y trouve-t-on alors ? Cazeneuze, ou tout du moins son compte, a "liké" un message de 140 caractères émanant du compte de "Capital Punishement", lequel se définit comme "le plus discret groupe d'adeptes de la fessée de Londres". Un tweet accompagné d’une photo érotique sur laquelle une jeune femme tend son postérieur rougi à un homme grisonnant muni d’une trique en bois.

Un tweet vite supprimé

Cazeneuve amateur de fessée? Alors que Twitter se délecte aussitôt de la découverte et lance le hashtag #FesséeGate, le site Métronews s'empresse de publier un article intitulé "Quand Bernard aime un tweet de fessée érotique" faisant remarquer au passage que le tweet en question vient d’être retiré du compte de Cazeneuve.

Mais pas de chance pour Cazeneuve, certains on pris le soin d'immortaliser la chose et se privent pas pour la relayer.

Dans la soirée, l'attachée de presse du ministre, Clara Paul Zamour, tente de désamorcer le Fessée Gate, affirmant sur Twitter que le ministre n'anime pas son compte lui-même. Et selon Metronews, le ministère aurait même confirmé ce matin au site qu'"une enquête interne avait été effectivement ouverte pour faire la lumière sur cette drôle d'affaire".

Fdesouche, premier sur le Fessée Gate ?

Hier soir sur Twitter, le Fessée Gate a en tout cas donné lieu à une soudaine polémique. Qui le premier a donc "révélét l'affaire"? Alors que Metronews avance que "tout est parti d'un tweet d'Alexandre Moati", posté à 21h51, le blogueur d'extrême-droite Fdesouche quant à lui revendique la paternité du "scoop" affirmant qu'il l'a pointé dans un tweet publié quatre minutes plus tôt.

"L’information sur les likes Twitter de Cazeneuve vient de Fdesouche. Metronews y consacre un article", affirme-t-il. Réponse aussi sec du journaliste de Métronews sur Twitter : "Oui mais @A-Moatti n'est pas un gros facho, du coup, il a gagné." Du côté de Fdesouche, on hurle à "la désinformation" et à "la partialité revendiquée" : "Le journaliste préfère inventer des sources que citer Fdesouche" et le site d'extrême droite de crier à la désinformation et à la partialité revendiquée."

Quoi qu'il en soit, les mésaventures de Cazeneuve sur Twitter n'ont pas échappé aux amateurs de fessées londoniens de Capital Punishments qui hier soir ont enfoncé le clou dans un message.