Des rockers français font plier l'éditeur de Candy Crush
Brève

Des rockers français font plier l'éditeur de Candy Crush

"Le dépôt et/ou l'usage de la marque "Bubblies" est de nature à créer un risque de confusion pour un consommateur d'attention moyenne"

C'est par cette délicate formule que King.com, éditeur du très célèbre Candy Crush Saga (dont @si vous parlait ici), a notifié son opposition au dépot à l'INPI de la marque Bubblies, utilisée par un groupe de rock toulousain, qui l'annonçait vendredi sur son compte Facebook.

C'est parce que ce groupe développe également des petits jeux vidéo que King y voit un risque de confusion avec son propre jeu "Bubble witch", rapporte Numerama. Sauf que, images à l'appui, les Toulousains affirment avoir développé des jeux dès 2001... soit deux ans avant l'existence de King.com. Très vite, la nouvelle du géant américain qui s'en prend à quatre Toulousains est reprise dans la presse française : Sud Ouest évidemment mais aussi des médias nationaux comme le site FranceTVinfo et même BFMTV et France Inter.

Et visiblement la mobilisation médiatique a fait son effet : King, qui avait déjà demandé l'exclusivité sur la marque "Candy" avant de se rétracter en février dernier, a fait marche arrière. "Notre avocat vient de nous annoncer que King.com suspendait la procédure INPI sans possibilité de la relancer !", annonçait ainsi aujourd'hui le groupe Bubblies sur son site, accompagné d'un "On a gagné en deux jours, ahah" sur Facebook. "Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu et qui ont participé à cette lutte. Nous n’y serions jamais arrivés sans vous !" s'enthousiasment les Toulousains, qui, pas fous, gardent un mot pour la presse : "Un grand merci aux médias qui se sont emparés de notre combat !"... et en profitent pour annoncer une tournée !

L'occasion de voir notre émission consacrée à "l'addiction" aux jeux vidéo (comme Candy Crush) et notre article sur les ruses des éditeurs (comme King) pour faire payer les joueurs.

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