Journalistes : le SNJ défend la niche fiscale, et se paie le SPIIL
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Journalistes : le SNJ défend la niche fiscale, et se paie le SPIIL

Alors que le SPIIL (Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne) organise vendredi 15 novembre sa journée annuelle, le Syndicat national des Journalistes (SNJ) en profite pour interpeller le syndicat sur ses pratiques sociales.

Bim ! Dans un communiqué au vitriol publié sur son site, le Syndicat National des Journalistes (SNJ) se demande si le SPIIL (dont @si est membre fondateur) est moderne ou réactionnaire. "Qui pouvait s'attendre à voir le petit dernier des syndicats patronaux de la presse rejoindre, par des positions réactionnaires et liberticides, les positions patronales les plus rétrogrades ? ", écrit ainsi le SNJ. L'objet de son courroux : des discussions du SNJ avec les représentants du SPIIL pour "la création d’une grille de rémunération et de qualifications spécifique à la presse en ligne, et l’établissement d’un barème de piges, qui semblaient des objectifs atteignables à moyen terme, ne semblent plus d’actualité".

Ainsi, souligne malicieusement le SNJ, le SPIIL qui "mène une campagne acharnée pour que les pure-players bénéficient des avantages de la presse "traditionnelle", ne semble pas vouloir en assumer les contreparties, c’est-à-dire s’inscrire dans les acquis de la profession". Plus largement, le SNJ dit ne rien comprendre de la stratégie "d'un autre âge menée par le SPIIL concernant les rapport employeurs/journalistes" et dénonce "cette volonté de détruire le statut conventionnel et fiscal des journalistes".

Statut conventionnel et fiscal. Le SNJ revient évidemment sur la proposition faite, il y a un an, par le SPIIL de supprimer l'allocation pour frais d'emploi des journalistes. Une niche fiscale qui permet à chaque journaliste de défalquer 7650 euros de son revenu imposable. "Cette somme forfaitaire, qui n’a pas augmenté depuis 40 ans, est une bouffée d’air vitale pour tous les précaires, les jeunes journalistes entrant dans la profession, et les très nombreux confrères travaillant dans des formes de presse où les revenus sont très bas. Et la presse en ligne en fait partie !", souligne le SNJ. Et le syndicat de regretter qu'un an après la publication de son manifeste, le SPIIL se soit cantonné à la revendication sur la TVA à 2,1%.

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