Critiquer "off" Netanyahou : une habitude française ?
Brève

Critiquer "off" Netanyahou : une habitude française ?

Nouvelle salve de propos "off" d'un chef d'Etat pour critiquer Benyamin Netanyahou. Cette fois c'est François Hollande qui s'y colle. Le président français a jugé "pas correct" le fait que le premier ministre israélien ait transformé sa visite à Toulouse, le 1er novembre dernier, en "meeting électoral". Netanyahou, chef de gouvernement le plus villipendé par ses pairs ? En fin d'année dernière, Nicolas Sarkozy le qualifait de "menteur" dans un échange avec Barack Obama, révélé par @si.

Lancé dans la course aux législatives israéliennes programmées pour janvier prochain, Benyamin Netanyahou est venu à Toulouse, le 1er novembre, rendre hommage aux victimes de Mohammed Merah. Mais son attitude n'a pas plu au président français, qui s'est confié "en off" lors de son déplacement à Beyrouth.

Selon l'édition du Canard enchaîné de mercredi, relayée par une dépêche AFP le même jour, le président de la République a fait quelques confidences dans l'avion qui l'emmenait vers Beyrouth, où il était en visite dimanche. "Netanyahou était venu faire campagne en France on le savait. Son déplacement était prévu en deux temps à Toulouse, recueillement puis discours. Comme j'étais là, il a un peu resserré son discours, mais ce n'était pas bien de transformer cette cérémonie en meeting électoral", a déclaré Hollande. Le Premier ministre israélien "n'a pas été correct" a insisté le président.

Ce n'est pas la première fois que Benyamin Netanyahou est l'objet de propos "off" acerbes formulés par d'autres chefs d'Etat. Comme @si l'a révélé, des journalistes avaient pu entendre quelques minutes d'un échange à huis-clos entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, fin 2011, en marge du sommet du G20 à Cannes. Sûrs de ne pas être entendus, les deux présidents s'étaient exprimés sans retenue à propos du premier ministre israélien. "Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", avait lancé Sarkozy. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", avait rétorqué Obama.

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