"Offensive internationale du gouvernement pour Repsol", titre le quotidien espagnol La Vanguardia, qui précise que "l'Espagne cherche des appuis en Europe et dans les pays sud-américains face à la situation en Argentine". Le Premier ministre Rajoy (en photo sur fond noir) a déclaré que "l'expropriation d'YPF peut être préjudiciable à toute l'Amérique Latine".

"La réaction des Etats-Unis n'est pas celle que je souhaitais", dit le le ministre espagnol des Affaires étrangères, en photo à la Une du quotidien conservateur ABC. Le groupe Repsol de son côté, se prépare à demander un arbitrage international pour toucher des indemnités qu'il estime aux environs de 10 milliards de dollars, estimant que le groupe, dont il possèdait plus de 51% des actions, vaut 18 milliards de dollars.

Hier, toute la presse argentine faisait sa Une sur la prise de contrôle d'YPF avec une photo de la présidente argentine l'annoncant. Une décision qui semble faire l'unanimité dans le pays. Ce groupe pétrolier (qui a 14 000 employés) avait été privatisé en 1993, et acheté par l'Espagnol Repsol.