En clair, le magnat australien Rupert Murdoch, propriétaire de News Corporation (journaux et chaînes de télévision en Australie, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis comme le Wall Street Journal, The Times, Fox News, Sky News etc..) attaque Silvio Berlusconi et son empire politico-médiatique. News Corporation accuse les filiales de Mediaset et l'autorité italienne de régulation de l'audiovisuel de l'avoir empêché d'acheter de la publicité sur les principales chaînes italiennes de télévision comme Canale 5, Italia 1, et Rete 4.

Cette guerre ouverte est le dernier épisode d'un conflit qui dure depuis plusieurs mois. Berlusconi a tout fait pour gêner le développement de Sky Italia, et accusait Murdoch d'être derrière les critiques sévères publiées dans The Times à Londres, à propos de son comportement privé et public. Exemple avec cet article du 14 avril 2008, où le Times parle du goût de Berlusconi pour les femmes jeunes et jolies, et cite le maire de Londres, Boris Johnson, à qui Berlusconi, aurait déclaré que le dictateur italien Benito Mussolini (allié d'Hitler) n'était pas violent et qu'il envoyait simplement ses ennemis politiques en vacances.

Plusieurs journaux européens s'intéressent à cette polémique, mais c'est en Espagne et en Italie que la presse écrite en parle le plus.

Expansion, à gauche (Espagne), et La Stampa (Italie) - en bas de page "Sky dit ils ont refusé nos spots publicitaires" - consacrent une demi-page à cette information.

Voir aussi Il Corriere della Sera (à gauche) et Libero (Italie). Ce dernier, dans un article au vitriol, accuse Murdoch d'être une girouette politique qui soutient tous ceux qui peuvent lui être utiles, en Grande Bretagne successivement la conservatrice Thatcher, et le travailliste Tony Blair, ou McCain, et Obama aux USA.