La préfecture de police a annoncé aujourd'hui avoir saisi l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) pour mener une enquête administrative après la diffusion sur internet de la vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP à Paris.

Cette enquête, ainsi que celle ouverte par la RATP dès lundi soir, devront déterminer comment cette vidéo a pu se retrouver sur le Net et si les fuites sont le fait d'employés de la régie ou de policiers. La préfecture de police précise que les images de la RATP "sont transmises sur réquisitions à des policiers qui les placent sous scellés", ces éléments "faisant partie du secret de l'enquête". Les investigations de l'IGS visent à déterminer si dans cette affaire "des fautes ont été commises par des fonctionnaires de police", ajoute la préfecture, qui rappelle "que tout policier qui viole le secret de l'enquête s'expose à des poursuites pénales et disciplinaires". C'est sur le profil facebook d'un policier que la première trace en ligne de la vidéo a été retrouvée.

Comment la vidéo s'est-elle propagée sur le net ? D'où vient-elle ? Pour lire notre enquête, c'est ici.