Wikileaks : Manning devant la justice militaire (NY Times)
Manning, emprisonné depuis 18 mois, un temps dans des conditions dénoncées par nombre de critiques aux Etats-Unis même, est accusé, entre autres, de diffusion de renseignements militaires et de collusion avec l'ennemi. En mars 2011, un éditorial du New York Times avait dénoncé les conditions particulièrement sévères et dégradantes dans lesquelles Manning était incarcéré à l'époque. En fonction des charges retenues, il saura à quelle peine potentielle il devra faire face. Ses avocats ont demandé en vain que le procureur soit récusé car ils l'accusent de partialité : l'AFP souligne que les 20 témoins que l'accusation a appelé à témoigner "ont tous reçu l'autorisation de déposer", alors que du côté de la défense, "seuls deux témoins sur 38 ont été acceptés". "Parmi les témoins cités par la défense, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, l'ancien chef du Pentagone Robert Gates et le président Barack Obama en personne", détaille l'AFP. |
La semaine dernière, le Guardian signalait qu'Adian Lamo, le hacker qui a permis l'arrestation de Manning en mai 2010, s'inquiétait de la lourde peine de prison qu'il encourt, mais ne regrettait pas de l'avoir fait arrêter. Lamo a transmis aux autorités les élements d'un "tchat" avec Manning, au cours duquel ce dernier reconnaissait avoir téléchargé des fichiers secrets, qu'il avait enregistré sur un CD portant l'étiquette "Lady Gaga".
Un élément supplémentaire pour notre dossier Wikileaks, le trouble-fuites.
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