Aussitôt, deux autres comptes se sont créés pour prendre le relais. Le premier, Anon_Operationn est une réplique fidèle du compte fermé. Le second, Anon_Operations ne lui ressemble pas, mais parle lui aussi au nom d'Anonymous, ce mystérieux groupement d'internautes agissant ensemble, notamment contre les "ennemis de la liberté d'expression". Difficile de s'y retrouver, et pour cause, dans cette mouvance qui avance masquée. Le second compte a été dénoncé comme faux par le premier, mais a assuré en ouvrant, dans la nuit de mercredi à jeudi, que Twitter avait lui-même "assuré que la fermeture de notre compte était accidentelle".

Par ailleurs, Wikileaks organise sa survie en ligne, au cas où son adresse suisse serait supprimée. Grâce à un formulaire, il propose à tous les sites internet d'héberger des copies (miroirs) de son site. Selon son décompte, plus de 1300 sites ont répondu à la demande.