Violences policières et hausse des prix (presse brésilienne)
Brève

Violences policières et hausse des prix (presse brésilienne)

Manifestations fortement réprimées au Brésil. Depuis plus d'une semaine des manifestations contre la hausse du prix des transports sont sévèrement réprimées dans plusieurs grandes villes brésiliennes

. La presse dénonce la violence excessive de la police.

Croissance en berne, hausse de l'infation, construction ou rénovations de stades pour les matchs de la coupe de football des confédérations qui précède, ce mois-ci, la coupe du monde organisée par le Brésil en 2014, pour un coût de 15 milliards de dollars. Résultat : les Brésiliens grondent.

La hausse du prix des transports (+7% le 2 juin) a été l'étincelle qui a jeté des dizaines de milliers de Brésiliens dans la rue, dans plusieurs grandes villes comme Sao Paulo (11 millions d'habitants), Rio de Janeiro, ou Porto Alegre. Les manifestations ont quelque peu dégénéré faisant des dizaines de blessés et des centaines d'arrestations. De fait, la police a violemment réprimé ces manifestations en tirant avec des balles en caoutchouc, et des gaz lacrymogènes.

Le mouvement continue de s'étendre, mais ses organisateurs veulent garder leurs distances avec les partis politiques, explique aujourd'hui la Folha de S.Paulo avec une photo des affrontements (ci-dessous).

La Folha lundi 17 juin 2013

"La police réagit avec violence à la manifestation, et Sao Paulo a vécu une nuit de chaos" titrait la Folha le 14 juin

"A-t-on besoin de cela ?" O Dia montre ce lundi le visage d'un manifestant très entouré, le visage coincé sous les genoux d'un policier anti-emeute.

A Tarde a choisi une photo de manifestants fuyant une charge policière sous les lacrymogènes devant le stade de Maracana à Rio.

La mobilisation se fait aussi en ligne avec par exemple le mouvement Passe Livre (pour la liberté de circuler) qui proteste contre le prix et la mauvaise qualité des transports.

La page Facebook Passe Livre a ainsi attiré plus de 102 000 fans. On peut y lire des critiques sur le fait que les transports soient concédés à des sociétés privées.

"Si le tarif ne baisse pas, Sao Paulo va s'arrêter" dit cette banderole géante suspendue à un pont.

Les journalistes qui couvraient l'évènement ont été souvent pris pour cibles par les policiers, comme en témoigne cette photo montrant un policier gazant à bout portant un caméraman. Sept journalistes ont d'ailleurs été blessés le 13 juin selon la Folha.

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