Une internaute appelle au boycott, et gagne
Brève

Une internaute appelle au boycott, et gagne

La puissance des consommateurs sur le net reconnue ? Le 26 mai, Amber Karnes, une internaute américaine, a signalé sur Twitter qu'une grande marque de magasins vendait un bijou ressemblant beaucoup au travail d'une jeune artiste. L'internaute a lancé un appel au boycott pour cause de plagiat. En quelques heures la nouvelle se répand sur le net en Amérique du Nord et en Europe, et la marque retire l'objet de ses sites de vente en ligne.

"Boycottez Urban Outfitters. Ils l'ont fait à tellement d'artistes. Ce n'est pas bien." écrit le 26 mai sur Twitter Amber Karnes, une créatrice de sites web basée en Virginie, qui compte environ 1 000 abonnés à son compte Twitter. Elle appelle au boycott de la marque internationale Urban Outfitters (plus de 130 magasins, et 5 000 employés) après avoir lu un billet sur le blog de Stevie Koerner, une créatrice basée à Chicago qui se plaint d'avoir vu un de ses pendentifs plagié et vendu en ligne sur le site de cette marque.


Le message d'Amber est repris plus d'une centaine de fois, et entre au palmarès des sujets les plus évoqués sur Twitter. Le même jour, le site Huffington Post relaye l'information sous le titre : "Urban Outfitters continue sa grande tradition de vol des créateurs" (ce n'est pas la première fois que la marque est accusée de plagiat). Le Huffington Post reprend les images qui alimentent l'accusation de plagiat : la création originale de Koerner (à gauche) et celle qui est en vente sur le site Urban Outfitters (à droite). Le lien vers ce billet est relayé sur Twitter plus de 700 fois. Et le très célèbre blog Boing Boing reprend lui aussi l'information.

Le jour même, le 26 mai, Urban Outfitters retire l'objet de la vente, mais ne fait aucun commentaire, ni sur son compte Twitter, ni sur sa page Facebook. Le 27 mai, l'histoire est racontée par le Washington Post. Finalement le 28 mai, Urban Outfitters répond sur son compte Twitter et via un communiqué publié sur son site, qui conteste tout plagiat et affirme que d'autres créateurs ont proposé des bijoux du même style avant Koerner. Communication peu convaincante, et trop tardive, l'histoire fait le tour du web (voir par exemple le blog du Français Gregory Pouy le 30 mai).

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