Un passant contre des manifestants anti-Hollande (iTélé)
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Un passant contre des manifestants anti-Hollande (iTélé)

Une petite centaine de manifestants, proches des mouvements anti-Mariage pour tous, ont hué la voiture de François Hollande, alors qu'il montait les Champs Elysées pour la cérémonie du 11 Novembre. Mais un passant s'est opposé à leur intervention devant une caméra d'iTélé. La préfecture de police a précisé que 70 manifestants ont été interpellés.

"C'est une honte ce n'est pas le jour" crie un jeune homme, en s'adressant aux manifestants, (rassemblés sur le trottoir derrière les barrières bordant le parcours) qui huent la voiture du président de la République.

"Hollande démission" crient-ils. Et le jeune homme leur répond : "Quand on est républicain, on se tait, on fait silence" "Vous n'avez pas le droit d'instrumentaliser, le 11 novembre, c'est un jour d'unité"

picto Et la caméra d'ITélé reste fixée sur le jeune homme

La préfecture de police a indiqué que 70 personnes ont été interpellées sur les Champs Elysées pour"manifestation non déclarée" et, pour certaines, "violences volontaires contre les forces de l'ordre"

Parmi les personnes interpellées par les policiers, selon la préfecture, se trouvaient des "Bonnets rouges", soutenant le mouvement breton contre l'écotaxe, et d'autres qui avaient répondu à l'appel "du Printemps français et de groupes d'extrême droite, dont le Renouveau français". Depuis une soucre policière a précisé :"«Un leader du Printemps français a été placé en garde à vue pour organisation de manifestation non autorisée, deux personnes pour violences volontaires envers les forces de l’ordre et une pour port d’arme prohibée»".

De plus le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand Saint-Just "et une vingtaine de soutiens qui se tenaient à quelques centaines de mètres de l’Arc de triomphe avaient été mis à l’écart par les forces de l’ordre" ajoute l'AFP. Marine Le Pen a déclaré à BFM : "nous sommes là en pleine arrestation arbitraire et je dirais même préventive", mais elle a pris position contre ces manifestations : "Je désapprouve tout à fait ce comportement. On ne manifeste pas le jour des commémorations. Mais je suis obligée de remarquer que le gouvernement a tellement créé la désunion et la souffrance qu'il y a un peu partout dans notre pays une ambiance de révolte, y compris hélas dans des moments qui doivent être de communion".

Depuis la Bretagne, Christian Troadec, maire de Carhaix, un des porte-parole des "Bonnets rouges" a, lui aussi, dénoncé cette manifestation, en considérant que les manifestants portant des Bonnets Rouges sur les Champs Elysées n'avaient rien à voir avec le mouvement breton.

Lire aussi la chronique de Daniel Schneidermann, L'inconnu des Champs Elysées

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