Un maire invective une journaliste de la Chaîne parlementaire
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Un maire invective une journaliste de la Chaîne parlementaire



"Un journaliste s’il n’est pas socialiste il n’est pas journaliste, c’est insupportable". C'est le maire UMP d’Elancourt (yvelines) Jean-Michel Fourgous qui s’emporte à l'encontre d'une journaliste de La Chaîne parlementaire. La journaliste Rahabi Ka a d'abord interviewé le maire, opposé à la réforme des rythmes scolaires : il a organisé une pétition pour s'y opposer, il est intervenu pour s'en expliquer dans plusieurs médias, comme on le voit sur son blog.

Quand il apprend que la journaliste a rendez-vous avec son opposant socialiste Michel Besseau, l’élu s’emporte, précise la Chaîne parlementaire. "Je vous propose de déjeuner avec moi et vous allez bouffer avec le responsable socialiste qui n’a rien à foutre de l’école et qui n’y connaît que dalle". Il poursuit : "Si on n’est pas de gauche on n’a pas la parole." Il menace: "Je vais écrire à votre patron". "Je suis de droite je suis votre ennemi et l’autre c’est votre ami" s'emporte-t-il.

Contacté par @si, le maire Jean-Michel Fourgous explique qu'il avait un premier rendez-vous avec la journaliste le matin pour lui expliquer son point de vue sur la réforme. "Dès le départ, j'ai senti la journaliste très opposée à mon point de vue, j'ai senti un a priori politique de sa part" dit-il. A la suite de ce premier rendez-vous, la journaliste souhaitait interviewer des parents d'élèves, mais le rendez-vous finissant trop tard le matin, ceux-ci étaient déjà partis. La journaliste décide donc de revenir avec Fourgous à la reprise de l'école à 13h15. "Je lui propose alors de déjeuner avec moi en attendant", raconte Fourgous. "Mais elle m'explique qu'elle a déjà rendez-vous avec mon opposant". A 13h15, la journaliste revient en voiture avec Michel Besseau, opposant socialiste à Fourgous sur la commune, qui la ramène de l'interview. "J'aurais préféré un peu plus d'étanchéité avec cet opposant", dit Fourgous, ajoutant que celui-ci lui lance quelques piques "que l'on ne voit pas sur la vidéo". Fourgous souligne que la vidéo a été lancée sur Twitter par Alih Rabeh, ancien directeur de cabinet de Benoit Hamon, élu député de la circonscription (qui lui a laissé sa place depuis qu'il est ministre).

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