Brève
Tunisie / Ben Brik : la France se réveille (Libération)
Le journaliste "Ben Brik a été arrêté et écroué le 29 octobre, quatre jours après la
réélection triomphale (89,62% des voix)" du président Ben Ali à un cinquième
mandat, souligne Libération.
Le journaliste "Ben Brik a été arrêté et écroué le 29 octobre, quatre jours après la réélection triomphale (89,62% des voix)" du président Ben Ali à un cinquième mandat, souligne Libération.
"Convoqué au commissariat pour une prétendue agression d’une femme dans la rue, Ben Brik a été directement envoyé à la prison de Bouchoucha, à Tunis. Sa famille, qui n’a pas pu lui rendre visite, est inquiète pour sa santé. (...) Au printemps 2000, il avait fait plier le régime en observant 42 jours de grève de la faim afin de dénoncer les violations des droits de l’homme. (...) Le porte-parole du Quai d’Orsay et Bernard Kouchner lui-même ont critiqué l’intransigeance du pouvoir tunisien : «Quand on a été élu pour la cinquième fois et qu’on dirige ce pays avec habileté, je pense que c’est inutile», a déclaré le chef de la diplomatie française. Ces déclarations, totalement inhabituelles tant la France s’est jusque-là tue sur les droits de l’homme en Tunisie, ont suscité l’ire de Carthage. Le président Ben Ali en personne a annoncé avoir saisi l’Union du Maghreb arabe et l’Union africaine contre «une ingérence dans ses affaires intérieures»." Libération lundi 16 novembre 2009 |
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