Toulouse : des journalistes plaisantent en off
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Toulouse : des journalistes plaisantent en off

Comment les journalistes vivent-ils l'envers d'un événement ultra-médiatisé ?

Un @sinaute nous a signalé qu'un flux d'images de Toulouse était diffusé sur un site internet suédois ce jeudi 22 mars. Des images brutes en direct de Toulouse, censées alimenter plusieurs centaines de médias d'après le caméraman, dont (en partie) I>Télé et BFM TV. La caméra est positionnée dans la rue, à proximité de l'appartement où s'était retranché Mohamed Merah. Une belle image, pensée pour être placée en arrière-plan des plateaux des chaînes d'information. Sauf qu'il n'y avait pas que l'image : sur le site internet suédois, il y a également le son. Et manifestement, si le caméraman sait qu'il transmet son et images, ses collègues ne le découvrent que plus tard. Un document qui permet de voir comment les journalistes (photographes et reporters radio ou télé) qui font le pied de grue pendant des heures vivent l'événement.

Ainsi, à 9 heures du matin, des journalistes plaisantent sur ce qu'ils sont en train de filmer depuis plusieurs minutes : des camions de pompier. "Si tu aimes les pompiers, il y a des choses à voir, on les voit très bien", ironise l'un d'eux. C'est le bonheur pour "le mec qui est passionné des pompiers, poursuit-il. Mais tous les autres se font chier". Un peu plus tard, une consoeur avoue la part importante d'improvisation des duplex : "Moi, je prends l'antenne et la seconde d'avant, je ne sais pas ce que je vais dire", explique-t-elle.

Malgré la tension sur le terrain, les journalistes savent se détendre. Une journaliste s'amuse par exemple de recevoir un mail de promo d'AirFrance pour des vols en partance... de Toulouse (rires). Quant à savoir si les tueries ont eu un impact sur les sondages, des journalistes répondent en choeur : "Toi, non plus, tu n'as pas changé." Des blagues de potache donc, mais pas libres de droit. Quand un journaliste comprend que le son et l'image sont fournis à plus de 800 chaînes, il réclame en plaisantant à son collègue...

des droits d'auteur pour les "conneries" qu'il raconte picto

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