Syrie : la photo d'un photographe en larmes devient virale
Brève

Syrie : la photo d'un photographe en larmes devient virale

C’est la nouvelle image virale pour dire l’horreur de la guerre en Syrie. Après un attentat suicide qui a tué 126 personnes, l’un des photographes présents sur place s’est effondré en larmes. L’un de ses collègues l’a pris en photo.

Il y a les voitures enflammées derrière, et la fumée qui en sort. Il y un enfant calciné, face contre terre. Et puis il y a cet homme, agenouillé sur le sol, en larmes, un appareil photo dans la main droite.

Samedi 15 avril, un kamikaze a lancé sa camionnette piégée dans un convoi de bus transportant des milliers d’habitants évacués de Joua et de Krafraya, deux villes pro-gouvernement, assiégées par les insurgés, dans le nord-est du pays. Le bilan est de 126 morts, dont 68 enfants.

Sur place, le journaliste syrien Ahmad Primo poste, sur son compte Twitter, plusieurs photos de l’après-explosion : des corps d’hommes, de femmes, d’enfants sortis des flammes. Et puis ce cliché, celui du photographe syrien Adb Alkaded Habak, mentionné dans le tweet, à genoux et en larmes. "Voilà le collègue Abd Alkader Habak en train de pleurer d’impuissance et de douleur les victimes de l’attaques terroriste".

Une autre photo, postée quelques heures plus tard sur Twitter, montre le photographe courir avec un enfant dans les bras.

La photo du photographe en larmes est depuis devenue virale, partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, et n'a pas tardé à être reprise par nombre de médias français (et internationaux).

Interrogé par la chaîne britannique Channel 4, le photographe est revenu sur ces évènements. "Les mots ne peuvent pas décrire ce qui s'est passé. J'étais à côté d'un bus transportant de la nourriture aux enfants, quand soudain à quelques mètres, une énorme explosion a retenti". Il commence alors à filmer la scène, puis voit un petit garçon qui a besoin d’aide. C’est lui qu’on voit dans ses bras, sur le cliché où il court. "Je l'ai regardé et j'ai vu qu'il respirait encore. Je l'ai pris dans mes bras et je me suis mis à courir vers les ambulances. Je ne sais pas s'il s'en est sorti, mais j'ai fait ce que j'ai pu. Je sais juste qu'il a été transporté vers un hôpital", a-t-il raconté par Skype, à Channel 4.

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