Cité par un blog de l'hebdo The Weekly Standard, un élu démocrate de l'Iowa, considéré comme libéral, Tom Harkin, déclare "Je viens d'assister à une réunion d'information du Congrès classifiée sur la Syrie qui, franchement, a soulevé plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. J'ai trouvé la preuve présentée par les responsables de l'administration peu convaicante".

"Depuis le briefing classifié de dimanche, il est clair pour moi qu'une action militaire en Syrie serait une erreur. Compte tenu des rapports indiquant que Al-Qaïda a une présence significative parmi les rebelles syriens, il est clair que nous avons des alliés de chaque côté dans cette guerre civile" souligne de son côté Michael C. Burgess, représentant le Texas.

Même opposition, pour le démocrate Alan Grayson (élu de Floride) qui déclare à The Atlantic "Si nous pouvions mettre fin à la souffrance en Syrie, cela vaudrait la peine d'y réfléchir. Mais absolument personne ne dit que cela pourrait être le cas."

Grayson ajoute, sur son site officiel, que selon ABC News, à la Chambre des Représentants, après une semaine de communication présidentielle, seulement 45 élus sont favorables à la guerre, et 199 opposés.

Selon Grayson, dans le New York Times de samedi, les documents sur la Syrie se résument à deux textes : un de quatre pages non confidentiel, et un autre confidentiel, qui est en fait un long sommaire de 12 pages. Le document non confidentiel de quatre pages qui liste les différentes raisons d'intervenir en Syrie rapporte par exemple que des appels téléphoniques tendancieux ont été interceptés et que des messages litigieux ont été postés sur des réseaux sociaux. Toutefois, selon Grayson, aucune de ces preuves n'est jointe au document.