Royal/Match : déclarations choc et rétropédalage
Brève

Royal/Match : déclarations choc et rétropédalage

"Ceux qui veulent me museler se trompent. Oui, je parle. C’est ma liberté et je la garderai quoi qu’il arrive".

Pas de doute, Ségolène Royal est de retour au gouvernement. Dans une interview publiée demain par Match, la ministre de l'Ecologie rompt avec l'unité jusqu'ici affichée par le gouvernement. Mais comme d'habitude avec Royal, le rétropédalage suivait de près. "La numéro trois du gouvernement a assuré mercredi à des journalistes ne pas se souvenir "avoir dit des choses comme cela, si ce n'est sur le ton de la plaisanterie" indiquait ainsi une dépêche Reuters en fin de matinée. Dont acte.

Problème : dans la même interview, la ministre déclare également que General Electric représente "le meilleur projet industriel" pour l'avenir d'Alstom. "Pourquoi ne pas le dire? Et pourquoi vouloir systématiquement faire fuir les investissements étrangers? Nous en avons bien besoin, pourtant", ajoute-t-elle, alors qu'Arnaud Montebourg défend depuis des semaines une solution franco-allemande en privilégiant Siemens.

Ni une ni deux, l'ancienne présidente de Poitou-Charentes appliquait aujourd'hui la "méthode Royal" : démenti en douceur et double discours. Ainsi, interrogée à la sortie du conseil des ministres, Royal n'hésite pas à déclarer "ne pas avoir de préférence à ce stade" entre les deux sociétés. Sur Twitter, la ministre s'est également empressée d'afficher son travail "en liaison avec Arnaud Montebourg" et le PDG de Siemens.


Cet épisode n'est pas sans rappeler l'amour à double tranchant que porte Royal au "off". Souvenez-vous, en octobre dernier, elle s'oubliait devant les caméras de LCP et dénonçait... les "ministres qui pleurnichent", avant de demander que la phrase (pourtant diffusée en direct) soit coupée au montage. Deux mois auparavant, elle démentait en bloc les propos que lui prêtait une journaliste du Point, où elle estimait "qu'elle ferait de l'ombre au gouvernement". Idem en 2011, où l'élue assurait ne "pas se reconnaître" dans les propos que l'hebdo lui prêtait sur les origines de Najat Vallaud-Belkacem.

L'occasion de découvrir notre dossier : "Royal, un cas à part"

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