"De toutes les réformes lancées par le président Nicolas Sarkozy, cela pourrait être la plus en retard et la plus susceptible d'échouer. Il veut que les Français soient plus aimables les uns avec les autres" estime une analyse publiée par The Independent.

"Il y a deux mois, le Président Sarkozy a lancé - ou bien on a lancé en son nom - un grand débat sur l'identité nationale (...) pour embarrasser la Gauche avant les élections régionales de mars prochain qui s'annoncent délicates. Le débat a, en fait, embarrassé Mr Sarkozy, montrant des dérapages quasi racistes et anti-islam au sein du parti présidentiel de centre-droit.. Mr  Sarkozy n'a pas fait référence à l'identité nationale dans son allocution télévisée du Nouvel An. Sa découverte du mot fraternité a été interprêtée par les médias français comme une tentative de recentrer le débat." "Ce faisant, il a, sans le vouloir, soulevé une importante question sur l'identité française vue par les étrangers. Comment une nation qui se veut officiellement dédiée à la fraternité peut-elle être aussi désagréble, égoiste, rude dans ses rapports avec les autres, qu'ils soient Français ou étrangers. (...) Le Président Sarkozy a raison. Il est temps que la France donne un «nouveau sens au beau mot fraternité". Certains suspectent, toutefois, que la croisade du président n'aille pas très loin." The Independent lundi 4 janvier 2010