Retrait d'Eva Joly ? Achilli l'évoque, Duflot dément
Dans sa chronique quotidienne lors de la matinale de France Inter, le chef du service politique Jean-François Achilli a évoqué un "possible retrait avant l'heure d'Eva Joly". Cet abandon de la candidate EELV se ferait dans le cadre d'un ralliement au candidat socialiste.
Le chef du service politique évoque les conditions de cet éventuel accord. Pour qu'il soit obtenu, il faudrait que Corinne Lepage ne se présente pas, et que les Verts obtiennent en cas de victoire du PS "un groupe à l'Assemblée nationale" et "jusqu'à trois ministres au gouvernement". Certes, le journaliste emploie le conditionnel, mais termine en précisant qu'il s'agit d'une "hypothèse non confirmée mais sérieusement envisagée". Il semble donc relativement sûr de ce qu'il avance. |
Ecoutez ici l'"hypothèse" de Jean-François Achilli :
Plus d'une heure après sa chronique, il la relaie sur Twitter. Il parle toujours d'"hypothèse", sans s'avancer davantage sur son exactitude. Quelques minutes plus tard, Cécile Duflot tacle Achilli sur le réseau social. Elle dément qu'Eva Joly puisse se retirer de la campagne présidentielle et qualifie les propos du journaliste de "débilitudes manipulatoires inventées". Face à la fureur de la secrétaire nationale d'EELV, le journaliste se défend, en demandant si "la presse peut encore émettre des hypothèses sans se faire mordre".
D'autant que cette hypothèse n'est pas complètement dénuée de sens. Aujourd'hui sur Vivre FM, une radio spécialisée sur le handicap, Noël Mamère, député et figure importante du mouvement EELV, a fait part de ses doutes. Puisque les sondages "ne sont pas bons" et qu'il y a un risque d'affaiblissement du candidat socialiste au premier tour, y a-t-il un "intérêt" à ce que son parti politique présente un candidat à la présidentielle?
(Luc Nakache)
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