"Repentance" coloniale, l'éternel retour
Sur la trace d'un mot instrumentalisé
Des "actes symboliques", mais "ni repentance, ni excuses" : voilà comment l’Élysée a réagi, le 20 janvier, à la remise du rapport commandé par Emmanuel Macron, en juillet dernier, à l'historien Benjamin Stora sur "les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie", pour tenter de sortir les deux pays de l'impasse diplomatique et symbolique que représente la reconnaissance de l'histoire coloniale. Un rapport qui préconise notamment de créer en France une commission "Mémoire et vérité", chargée d'organiser des "initiatives communes entre la France et l'Algérie sur les questions de mémoire", et encourage la panthéonisation de l'avocate Gisèle Halimi, grande défenseure de l'indépendance algérienne, décédée le 28 juill...
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