Brève

Policier "mort" : la gaffe de Fillon (presse nationale)

Gilles Klein

19 mars 2010 Maj: 19 mars 2010

Libération revient sur la gaffe, relevée par France Inter, de François Fillon parlant de la mort d'un policier, blessé mais bien vivant, (comme le signalait @si).

"A deux jours du second tour des régionales, Sarkozy exploite le meurtre de Dammarie-lès-Lys tandis que Fillon gaffe en déclarant mort un policier blessé à Epernay." analyse le sous titre de la Une.

"Prié de rebondir sur le décès – bien réel – d’un policier à Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), un conseiller technique de Matignon a choisi d’y ajouter une référence au caillassage d’Epernay. Et, dans un excès de zèle, il a cru comprendre, après lecture rapide d’un rapport de gendarmerie, que le fonctionnaire blessé n’avait pas survécu. Sur la foi de cette «information», une plume de Matignon a peaufiné le discours qui fera l’objet de plusieurs lectures et que Fillon lui-même ne survolera que quelques minutes avant de le prononcer. Matignon n’a pas souhaité s’exprimer sur l’avenir du conseiller fautif. Mais on confirme que le Premier ministre n’était «pas très content». Cette «faute» vient en effet considérablement brouiller l’image d’un chef du gouvernement sage, réfléchi et rigoureux."

Libération vendredi 19 mars 2010 picto

Le Figaro fait sa Une sur l'intervention de Sarkozy devant les policiers, en renvoyant à un article en rubrique Société page 12 (aucune allusion à la gaffe de Fillon à la Une).

Un article qui se termine ainsi : "Par ailleurs, provoquant une polémique, François Fillon a reconnu hier avoir fait mention « par erreur » du décès d’un policier dans une autre affaire. Le premier ministre avait évoqué, lors d’un meeting pour les régionales à Paris, le fait qu’ « à Épernay, des voyous ont violemment caillassé des policiers qui procédaient simplement à un contrôle routier ». « L’un d’entre eux vient de décéder », avait lancé François Fillon en référence à un fonctionnaire actuellement hospitalisé. Le chef du gouvernement a hier adressé une lettre d’excuses à la famille."

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Le Figaro vendredi 19 mars 2010

Le Parisien traite l'information en page 6 dans la rubrique Politique avec une vignette "Régionales Second Tour J-2"

"Revoilà la sécurité dans la campagne électorale !" souligne la première phrase de l'article qui cite un conseiller de l'Elysée parlant de "La «belle bourde» d'un Premier ministre dont l'insolente cote de popularité irrite".

"Nicolas Sarkozy, lui, s'est bien gardé d'évoquer les régionales lorsqu'il s'est rendu au commisariat de Dammarie-les-Lys hier. Il a même pris soin de rencontrer la famille du brigadier-chef Jean-Serge Nérin et ses collègues loin des caméras." ajoute le Parisien à propos du policier qui a été tué lors d'un contrôle de police de personnes dont l'une s'est présentée comme un militant de l'ETA.

Le Parisien vendredi 19 mars 2010 picto