"La particularité de Stéphane Guillon, c’est qu’avant d’être drôle, il est méchant. Ou plutôt, que son humour repose sur la méchanceté. Ces textes ne sont pas spirituels. Il ne joue pas avec les mots, ne les mélangent pas, ne les triturent pas. Il n’est pas non plus dans le non sens, ou l’ironie. Non, il est tout simplement méchant. Chez lui, les mots sont des balles, il est direct et carré, il veut faire mal, il fait mal, c’est son boulot, c’est son emploi, il le remplit. (...) Et, en salarié modèle qu’il semble être, ce matin là comme les autres matins, Stéphane Guillon a été aussi loin qu’il le pouvait, violent de la première à la dernière ligne, misogyne à plusieurs passages, donc, d’une certaine façon, correct avec son employeur puisque celui ci lui a concédé un peu de temps d’antenne pour accomplir sa besogne." |
Blog d'Aphatie lundi 23 février 2009
Guillon consacre l'intégralité de sa chonique à une réponse, longue et violente mélangeant des allusions sexuelles, à la mauvaise haleine supposée d'Aphatie, et à la concurrence entre les deux stations de radio. Stéphane Guillon, mardi 24 février 2009 |
Aphatie réagit ce même mardi à la chronique de Guillon : "Ce matin, sur France Inter, le chroniqueur Stéphane Guillon a consacré
son billet au papier publié ici hier. Vous pourrez sans doute l’écouter sur le site de la radio publique. A certains moments, il m’a semblé que
l’on pouvait éprouver une forme de honte compassionnelle pour son
auteur, perdu dans une vulgarité épaisse et inutile. Sur le propos
lui-même, juste cette remarque. Le billet écrit ici hier soulignait
l’incongruité des excuses faites par la direction de France Inter à la
suite d’une chronique précédente de Stéphane Guillon. De cela, nulle
mention ce matin. La preuve peut-être de l’embarras général."
Si, pour cause de vacances scolaires ou de grosse grippe, vous avez manqué les premiers épisodes de l'affaire Guillon-DSK-Schlesinger etc, ils sont ici.
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