"Plan Social" : un succès...dans les médias
"Plan social est un jeu de cartes impitoyable qui réveillera vos instincts prédateurs et votre cruauté intrinsèque. Tous les joueurs sont actionnaires. Chaque carte représente un salarié. " "Cadres supérieurs, techniciens, employés, ouvriers... le premier joueur qui parvient à se débarrasser de tous ses salariés réussit son «Plan social» et gagne le droit de délocaliser dans un pays totalitaire où la main d'œuvre est bon marché." |
Aujourd'hui en France consacre sa Une et ses deux premières pages au jeu.
"Bien sûr, on aurait pu passer sous silence la mise sur le marché de ce jeu de société. Un de plus… Seulement voilà. Il a suffi de quelques semaines pour que la société Arplay, qui a créé et édité Plan Social soit en rupture de stock. C'est dire la popularité de ce jeu très spécial" écrit Aujourd'hui en France sans mentionner le chiffre des vente: 3 000 exemplaires selon les concepteurs du jeu cités par le Télégramme (voir ci-dessous)
Aujourd'hui en France donne la parole, dans le deuxième article de la page 2 au professeur Michel Lejoyeux chef de service de psychiatrie à l'hopital Bichat à Paris qui déclare "C'est à la fois hallucinant et révélateur. (...) Sur le fond l'idée est moralement inacceptable (...) Il ne faut pas que sous prétexte de dérision, on banalise le déni de souffrances. (...) On peut se demander de quoi sera fait le prochain jeu : le suicide en entreprise, par exemple ?"
Aujourd'hui en France jeudi 27 janvier 2011
Aujourd'hui en France jeudi 27 janvier 2011
"Cynique et impitoyable. Plan social est un jeu.... Edité et fabriqué par la PME bretonne Arplay, il consiste à transformer chaque joueur en actionnaire. Celui-ci se retrouve avec un certain nombre de salariés dans les mains. Le plus cruel - celui qui parviendra à virer tous ses salariés - gagne et pourra alors délocaliser dans un pays totalitaire où la main d'œuvre est bon marché....." écrit La Tribune. BFM TV a consacré un reportage à Plan Social |
"«Plan social», un jeu de cartes militant proposant ironiquement de «licencier tous ses salariés pour délocaliser son entreprise en Chine», connaît un succès fulgurant à la surprise de ses auteurs" signale une dépêche AFP le 19 janvier à 16h16 reprise un peu plus tard par le site Orange. C'est sans doute cette dépêche qui a provoqué une avalanche d'articles après la parution de celui de Ouest France.
Le 24 janvier, un article dans Le Telegramme restituait au "phénomène" ses proportions: "Les 3.000 premiers exemplaires sortis en novembre sont partis en un mois, uniquement grâce au bouche à oreille, un phénomène très rare dans le monde du jeu. On ne s'attendait pas du tout à ça», réagit Stéphane Daniel, gérant de la petite maison d'édition de jeux Arplay. Un retirage de 10.000 exemplaires est en cours mais «ne suffira pas pour le reste de l'année», ajoute-t-il."
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