Perpignan / Aliot : SMS d'insulte à journaliste
Brève

Perpignan / Aliot : SMS d'insulte à journaliste

 

Le vice-président du Front national, Louis Aliot, en lice pour les municipales de Perpignan, a envoyé par mégarde, samedi 22 mars, un message déplacé à une journaliste de l’Indépendant. Un incident qui n’a pas empêché le candidat frontiste de se placer en tête au premier tour des municipales, dimanche 23 mars.

Louis Aliot, le soir du premier tour des municipales 2014, à Perpignan

 

Le candidat FN a fauté. Samedi 22 mars, la journaliste de l'Indépendant, Frédérique Michalak, recevait un SMS de Louis Aliot. Peu sympathique.

Ce message n’était évidemment pas destiné à la journaliste. Quelques minutes plus tard, se rendant compte de son erreur, Louis Alliot tentait de se rattraper. Ce SMS était en fait "adressé à un ami" picto

Les deux derniers SMS de Louis Aliot à Frédérique Michalak

Pourquoi une telle animosité ? Une brève écrite la veille par la journaliste. L’indépendant en rapporte le contenu, dans un article de Jean-Michel Salvador. : "La cause de cette haine, 12 lignes. Un petit écho paru dans L'Indépendant du vendredi 21 mars. Une rubrique, signée Frédérique Michalak (avec un 'K', s'il vous plaît) intitulée 'Six colistiers d'Aliot ne pourront pas voter' dans laquelle les électeurs perpignanais apprennent que six membres de la liste FN à Perpignan ne sont pas inscrits sur les listes électorales de Perpignan. Et la journaliste de conclure : 'Rien d'irrégulier sur le fond, mais un fort sentiment de légèreté et de désordre sur la forme". Sans compter que cinq des six candidats figurent dans les dix premiers de la liste FN de Louis Aliot.

Pour le candidat frontiste, le manque d’impartialité de la journaliste est en cause. Il lui avait d'ailleurs signalé un peu plus tôt dans un premier texto, courtois celui-là. Selon lui, Frédérique Michalak n’aurait pas effectué de recherches similaires concernant ses adversaires. Ce que le rédacteur en chef adjoint du journal, Pierre Mathis, a immédiatement démenti: "La plupart des candidats sont persuadés qu'on ne les traite pas équitablement, on a décidé de traiter tous les candidats à égalité, y compris le Front national."

La boulette de Aliot n’aura finalement pas eu d’impact sur le scrutin. Dimanche 23 mars, il obtenait 34,20 % des suffrages et se plaçait devant Jean-Marc Pujol, maire UMP sortant (30,57%). Le socialiste Jacques Cresta arrivait en troisième position, avec 12,29 % des voix.

Par Marion Saive

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