Étrange photographie dans le Libération de ce jour, qui illustre un article de Véronique Soulé intitulé Peillon en mode pianissimo :
Photo © Frédéric Stucin
Ce choix d'image, s'il ne correspond guère au titre, est en revanche plus fidèle à la teneur de l'article : "Trois semaines après sa nomination, écrit Véronique Soulé, Vincent Peillon sent monter les pressions. Mais coincé entre des législatives clés, qui vont décider de la marge de manoeuvre du gouvernement, et des arbitrages, notamment financiers, qui n’ont pas encore été faits, le nouveau ministre doit slalomer, en répondant aux attentes mais sans rien annoncer de bien concret."
Slalomer, slalomer, c'est vite dit ! Peillon est au fond d'un couloir, il n'a même pas la possibilité de choisir son chemin tel un voyageur hagard dans le labyrinthe du métro…
Subway par George Tooker, 1950
… même pas celle d'ouvrir l'une ou l'autre porte comme Lemmy Caution interprété par Eddy Constantine dans l'Alphaville de Godard (1965)…
… il se tient immobile, au coin, tel un élève puni, il attend que ça sonne…
L'occasion de lire ma chronique intitulée L'étrange Monsieur Bertrand où cet ancien ministre du travail poussait, à la une de Libération, une porte qu'on eût dite peinte en trompe-l'oeil.
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