"De raccourcis en généralisations, le portrait de l’Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques. Tout en redisant notre horreur devant le crime de prêtres pédophiles et notre solidarité envers les victimes, nous appelons les médias à une éthique de responsabilité qui passerait par un traitement plus déontologique de ces affaires. Les phénomènes d’emballement médiatiques ne sont pas réservés, et de loin, à l’Église ; mais nous sommes fatigués et meurtris de cet emballement-là. Nous pensons à tant de prêtres qui portent avec courage, et parfois dans la solitude, le message du Christ." dit la fin du texte.

Parmi les signataires on trouve des journalistes comme Vincent Hervouet (LCI), Yvan Rioufol (Le Figaro), Gérard Leclerc (LCP), Henri Tincq (ex-La Croix, ex-Le Monde), l'homme d'affaires Claude Béabar (AXA), ou le député UMP Christian Vanneste.

Les initiateurs de l'appel (parmi lesquels on trouve Koz, un avocat, blogueur) expliquent : "Benoît XVI a pris volontairement le risque de la vérité. Il est le premier pape à s’attaquer frontalement, sans concession, au problème ; paradoxalement, il fait l’objet d’attaques visant à le mettre en cause personnellement, attaques relayées avec une certaine complaisance par une partie de la presse."