"Sida et préservatifs, l'Europe critique le pape" titre l'article en page de droite. "La France est en tête des critiques : «Il démontre qu'il ne connaît pas la situation réelle de l'Afrique»"

L'article cite les réactions du porte parole du Quai d'Orsay, de Bernard Kouchner, d'Alain Juppé, de Daniel Cohn-Bendit

En bas de la page de droite, un article donne la parole à trois élus italiens, après avoir décrit le dessin de Plantu paru dans le Monde mercredi à Paris : Dieu distribuant des préservatifs, sous les yeux du pape, tandis que derrière on reconnaît l'évêque négationniste, monseigneur Williamson.

"Ce dessin est une offense pour toutes les personnes qui sont croyantes" explique le député Luca Volonte (Démocrate Chrétien) "Comme il y a trois ans pour les caricatures danoises sur Mahomet, il y a une limite entre l'humour et l'offense au culte et à la liberté de croire : ce quotidien français l'a clairement franchie. Tout esprit libre, croyant ou non devratit demander que ce dessin soit supprimé"

"Comment ? Volonte cite les caricatures danoises ? Mais il n'y a pas de menaces de mort. la satire est la satire, elle doit pouvoir concerner aussi bien le pape que le président de la République." répond le député laïque Benedetto Della Vedova.

Catholique, le sénateur Giogio Tonini (Parti Démocrate) n'est pas d'accord avec Volonte : "On peut caricaturer le pape. C'est un homme comme nous. Ce n'est pas un saint. Pas encore."

Enzo Carra, catholique souligne que "les papes sont habitués depuis toujours à la caricature. La caricature religieuse existe depuis l'époque de Judas. Le pape ne doit pas s'indigner, mais il se peut que certains catholiques le soient."