Zaman (Turquie) titre "Pour un membre du gouvernement français le musulman idéal boit de la bière et mange du porc" faisant allusion à l'une des remarques entendues sur la vidéo tournée à Seignosse tandis que le Corriere della Sera (Italie) titre "La gaffe raciste du ministre de Sarkozy"

"Une blague raciste peut coûter cher au ministre français" titre l'article (ci-dessous, à gauche) du quotidien portugais Diario de Noticias qui explique, sur plus d'une demi-page que cette affaire "menace la carrière politique de Brice Hortefeux"

Dans la page de commentaires (à droite), le journaliste Ferreira Fernandes consacre une colonne à la polémique. Il remarque qu'Amine, le jeune homme concerné (de mère portugaise) défend Hortefeux et dit que cela n'a rien à voir avec le racisme. Ajoutant, en gros, "C'est la vieille histoire du contexte : on peut faire toutes sortes de plaisanteries, mais on ne peut pas faire certaines blagues devant certaines personnes. Mais à l'époque des téléphones mobiles avec vidéo, comment savez-vous qui nous écoute "

"Demande de démission du ministre français de l'Intérieur pour racisme" dt le titre d'El Mundo (à gauche). "Une video montre Hortefeux critiquant les immigrants arabes" explique le sous titre. Le début de l'article souligne que "Le jeune Amine Benalia-Brauch, de père algérien et de mère portugaise" se retrouve au coeur de l'actualité française.

El Pais, pourtant considéré comme à gauche (contrairement à El Mundo), traite l'information de manière plus discrète, sur une colonne, en page 4, dans la rubrique International :"Polémique après les commentaires racistes du ministre de l'Intérieur français."

L'Edmonton Journal (Canada), à gauche, titre "Un ministré clé de Sarkozy accusé d'une remarque raciste". Le Times of India, (Inde) titre "Un ministre français sous le feu après une remarque «anti-Arabe»"

Gulf News (Emirats arabes unis) "Un ministre français dément avoir fait une remarque anti-Arabe" tandis que Dagens Nyheter (Suède) titre "Un ministre français accusé de racisme"

Le New York Times en parle aussi, mais se contente d'un bref écho en bas de page, en commencant par signaler les appels à la démission, puis les faits et la phrase incriminée.

Le New York Times samedi 12 septembre 2009