Mort de Mgr Gaillot, son accueil d'un pédocriminel oublié
Analyse

Mort de Mgr Gaillot, son accueil d'un pédocriminel oublié

Certains médias oublient de rappeler que l'évêque connaissait alors déjà son passif

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Mercredi 12 avril, on apprenait le décès de l'évêque Jacques Gaillot. L'homme d'Église a été unanimement salué par toute la presse comme une figure "rebelle", voire "contestataire", lui, le progressiste placardisé par l'Église pour avoir été en faveur des droits des homosexuels et du mariage des prêtres. Des nécrologies élogieuses donc… certaines oublient cependant d'indiquer que l'évêque avait accueilli dans son diocèse Denis Vadeboncoeur, prêtre québécois condamné pour abus sexuel. De nouveau au contact d'enfants, Vadeboncoeur a été condamné à 12 ans de prison pour viol sur mineur en 2005. Gaillot était pourtant au courant de son passé criminel.

Monseigneur Jacques Gaillot est décédé le 12 avril dernier, à 87 ans. Une information d'importance, puisque le Monde en a averti ses abonnés par une notification. Dans la foulée, l'ensemble de la presse française a salué cet homme d'Église connu pour ses prises de position progressistes. Il était en faveur, notamment, du mariage des prêtres et de l'extension des droits des homosexuels. Les titres sont sans équivoque le concernant : "une figure contestataire" pour le Monde, mais aussi le Figaro ou la Dépêche ; un "évêque rebelle" pour la Croix. "Il était de tous les combats", rappelle Florence Paracuelos, présentatrice du journal de 8 h sur France inter. 

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