Mediator/Afssaps : pas les valets des labos (JDD)
"L’idée selon laquelle il y aurait eu un long combat pour obtenir l’interdiction de ce médicament est fausse. Contrairement à ce qui est dit, l’Agence a été à l’écoute d’Irène Frachon, la cardiologue de Brest très en pointe dans ce dossier, dès qu’elle nous a fait son premier signalement à la fin de l’année 2008. (...) Ce n’est qu’en 2009-2010 que l’on a pu croiser le fichier des remboursements couvrant quelque 46 millions d’assurés sociaux avec les données épidémiologiques d’hospitalisation. Ainsi, nous avons pu voir à très grande échelle avec la Cnam qu’il y avait davantage de risques d’hospitalisation et d’interventions chirurgicales pour valvulopathies chez les patients prenant du Mediator." déclare Marimbert. "Cette idée de dépendance envers l’industrie est une contre-vérité absolue. Nous ne sommes pas les valets des labos ! Nous prenons nos décisions en toute indépendance. L’agence est financée par des taxes versées par les laboratoires. Plus de 40 % de notre budget provient d’un impôt sur le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique et 40 % correspond à des frais de « timbres » que doivent acquitter les laboratoires lors de la constitution de certains dossiers, notamment lorsqu’ils déposent une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM)." ajoute le patron de l'Assaps. Journal du Dimanche 28 novembre 2010 |
L'occasion de consulter notre dossier Médecine : au pays de l'info-labo
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