Macron aux Antilles : BFMTV convaincue par la visite
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Macron aux Antilles : BFMTV convaincue par la visite

Il est venu sans veste et les bras chargés de vivres... sous les yeux ébahis de BFMTV.

Emmanuel Macron est arrivé ce mardi 12 septembre à Point-à-Pitre, en Guadeloupe, pour voir de lui-même les dégâts causés par l'ouragan Irma sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Une visite suivie de près par la chaîne d'info continu qui s'est retrouvée avec une grosse journée sur les bras, entre Macron et les manifestations contre les ordonnances travail (décortiquées sur notre plateau avec Alternatives économiques).

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que BFMTV admire l'opération de Macron, arrivant les "bras chargés" de ses 12 tonnes de fret (vivres et médicaments, entre autres) transportés dans l'Airbus présidentiel. Macron a-t-il mis trop de temps à se rendre aux Antilles, comme le lui reprochent certains responsables politiques ? "Le timing était plutôt bon", assure Jérémy Trottin, journaliste politique pour la chaîne d'info. D'autant que le chef de l’État a visiblement "travaillé" dans son A330 présidentiel, dont l'équipe a fourni des images de Macron en pleine discussion de travail. Il est "préparé" à rencontrer la colère des habitants. Et "tout ça va au-delà de la politique", assure le journaliste politique de BFM Laurent Neumann, approuvé par Trottin : "Il y a donc cette volonté de montrer qu'il n'est pas là uniquement pour faire de la politique, de la communication, mais qu'il participe lui aussi, à son niveau, à la reconstruction".

Et qu'en est-il de cette polémique, selon laquelle les Pays-Bas auraient réagi plus rapidement pour prendre en charge la partie néerlandaise de Saint-Martin après le passage d'Irma (les Pays-Bas sont confrontés aux même critiques que la France, d'après Franceinfo) ? Pour l'éditorialiste politique de BFMTV Ulysse Gosset, "la polémique n'a pas lieu d'être". Il évoque le déploiement de navires militaires à Saint-Martin pour aider les sinistrés - des navires occupés ailleurs dans le cas de la France, selon Gosset. "N'oublions pas que la France est engagée à flux tendu dans des Opex, c'est-à-dire des opération extérieures, au Mali, au Sahel, mais aussi en Irak et en Libye, lâche-t-il. Donc la France avait des priorités extrêmement importantes en matière de lutte anti-terroriste et d'intervention extérieure". Sans compter, assure toujours Gosset, que "d'une façon générale, les moyens engagés par la France sont considérables, et sont beaucoup plus importants que ceux des Néerlandais".

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