Le site e-loue.com, leader sur Internet de la location d'objets entre particuliers s'est offert gratuitement de la pub en lançant un faux site, qui a fait le tour de la toile : "loueunepetiteamie.com". Un concept illégal, et pour le moins machiste, qui consistait, comme son nom l'indique, à louer sa petite amie. "Rassurez-vous, ce n’est pas de la prostitution, c’est de la location", proclamait le site.
Le président de la société, Alexandre Woog, a révélé la supercherie ce lundi, rapporte l'AFP. Et d'expliquer qu'une start-up sur internet n'a pas les moyens "de s'offrir une campagne de communication classique". "Il nous faut trouver de nouvelles méthodes. +Loueunepetiteamie.com+ a simplement répondu à cette problématique". "Avec un budget minimal, nous avons réussi à créer un buzz sur un concept assez provocateur pour choquer, et présenté sous un angle suffisamment crédible pour être pris au sérieux".
| Le buzz a été enclenché fin décembre sur la page Facebook de Woog, avant de faire boule de neige en quelques heures sur d'autres réseaux sociaux comme Twitter. Woog a poussé le jeu jusqu'à démentir formellement lui-même l'hypothèse d'un coup de com', précipitant les journalistes d'autant plus dans le piège. Il confirme ainsi le sérieux de son site au Parisien.fr. "C'est un projet réel et non un buzz marketing comme il a pu être sous-entendu. Nous sommes spécialistes web de la location et c'est un très bon projet qui répondra à un réel besoin", déclarait-il alors. |
L'article du Parisien semble avoir contribué à crédibiliser le projet. Marie-Claire.fr reprend des extraits précisément du Parisien.fr, et se pose la question de l'image des femmes véhiculée par ce site. Elle.fr en fait également un article, tout en se posant la question de la crédibilité du site. D'autres titres ont même donné la parole à des professeurs de droit pour commenter le projet, comme Slate.fr, ou le site féministe Les Nouvelles News.
Un éminent spécialiste du web a même failli tomber dans le panneau... Guy Birenbaum en a fait le sujet d'une de ses chroniques d'Europe 1...
tout en évoquant, en fin de chronique, l'hypothèse de la supercherie 
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