Le porte-parole, qui est aussi député, défendrait-il son propre cas ? Une vidéo, prise il y a quelques mois, nous rappelle que Lefevbre n'est pas particulièrement à l'aise avec le sujet de l'absentéisme.
Le rejet de la loi Création et Internet, la semaine dernière à l'Assemblée Nationale, a fait l'effet d'une bombe : alors que son adoption semblait acquise, elle a été retoquée par 21 voix contre 15. En réaction à cet échec, Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, a proposé de sanctionner financièrement l'absentéisme des députés.
Sauf que Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP mais aussi député des Hauts-de-Seine (et absent lors du fameux vote Hadopi) ne l'entend pas de cette oreille. Il a déclaré ce matin, lors d'un point presse : "La question n'est pas une question d'absentéisme parlementaire. Sur le texte Hadopi, il s'agit d'un mauvais coup préparé par les socialistes, avec une absence de vigilance et des responsabilités partagées à tous niveaux, gouvernement et Parlement." Et plus précisément, sur la question de la sanction financière : "Moi je n'aime pas beaucoup ce type de méthodes."
Est-ce tout à fait un hasard si le porte-parole utilise la première personne pour exprimer son désaccord avec cette idée ? Il se trouve que Lefebvre fait l'objet de critiques récurrentes concernant sa propre présence dans l'hémicycle. Rappelez-vous : pris à partie par des députés socialistes il y a trois mois, devant les caméras de LCI, au sujet de son absentéisme ... ... Lefebvre n'apparaissait pas très à l'aise |
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